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La forte mobilisation du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement à ouvrir une négociation salariale le lundi 17 décembre 2007. Mais aucune des propositions qu’il a faites ne répond aux revendications.

Aucune augmentation de la valeur du point d’indice pour 2007, ni pour 2008 !

Toutes les propositions s’inscrivent dans la logique Sarkozienne du « travailler plus pour gagner plus », c’est-à-dire du gagner moins en faisant le même travail !

· Possibilité de racheter 4 jours de RTT (pour les personnels passés aux 35h)

· Possibilité de faire des heures supplémentaires défiscalisées

La politique gouvernementale vise à remettre en cause toute négociation collective sur les salaires. En intégrant dans ses calculs, les passages d’échelon et les revalorisations catégorielle, c’est le principe même du déroulement de carrière qui est mis en cause.

Les calculs et la présentation du ministère sont manipaluteurs. Ainsi, les augmentations liées à un changement de corps (par ex, les instits intégrés dans le corps des PE), les changements d’échelon sont intégrés dans le calcul en masse des augmentations de salaire.

Dit autrement, le seul engagement du gouvernement c’est le maintien du pouvoir d’achat du fonctionnaire entre le début et la fin de sa carrière, !!! Ce qui signifie l’écrasement de toutes les grilles. Ne resterait que les augmentations individuelles par les heures supplémentaires ou primes diverses.

C’est une attaque de plus contre le statut de la fonction publique !


Ces propositions s’articulent avec la réforme générale des politiques publiques (RGPP) et les suppressions d’emplois. Sarkozy et le ministre Eric Woerth allant jusqu’à proposer un pécule financier pour quitter la fonction publique.

L’ensemble des fédérations de fonctionnaires appelle sur leur plateforme commune à l’action le 24 janvier 2008. Par la grève et les manifestations exigeons l’ouverture de réelles négociations sur la valeur du point d’indice et la refonte globale des grilles indiciaires, afin de permettre le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.