A l’appel des neuf organisations de retraité.es (CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, FGR-FP, Solidaires, UNRPA et LSR), des délégations venues de tout le pays sont venues témoigner de leur révolte.
La FSU s’insurge des choix politiques du gouvernement qui s’attaque brutalement à leur pouvoir d’achat et refuse d’appliquer la règle d’indexation des pensions de retraite pour 2019 et 2020 alors que l’inflation est de 2,3 % de janvier à août 2018.
Après la hausse de la CSG en janvier 2018 et le gel des pensions pour cette année, les conséquences sont lourdes. Pour une pension de 2000 euros la perte est de 888 euros par an. Les retraité.es réclament notamment une revalorisation de leurs pensions avec indexation sur le salaire moyen et la suppression de la hausse de la CSG pour tous. La pension de retraite n’est pas une allocation sociale mais un droit acquis par le travail et les cotisations versées.
Les retraité.es, fort.es de 500 000 pétitions, sont allé.es réclamer une audience au groupe LaREM après avoir manifesté Place de la République à Paris. Des initiatives diverses se sont déroulées également dans les départements.
Premier temps d’une mobilisation, la FSU appelle à la réussite de la journée nationale de manifestations et de rassemblements décentralisés du 18 octobre, date d’ouverture des débats à l’Assemblée nationale sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Les retraité.es prendront aussi toute leur place, auprès des salarié.es, des chômeur.es et des jeunes, le 9 octobre dans les initiatives interprofessionnelles et intergénérationnelles.