C’est Michel Issindou (PS – futur M. Retraite…) qui le déclare à l’AFP le 23 mai :

« C’est une réforme d’ampleur. Nous aurions tort de faire une réforme au rabais » a déclaré le député PS Michel Issindou, probable rapporteur du projet de loi sur les retraites, précisant que le gouvernement envisageait de le déposer « dans la deuxième quinzaine de septembre », pour qu’il soit débattu dans l’hémicycle « en septembre-octobre ».

« Il y aura des tensions, je pense que ce sera dur, il y aura des mouvements dans la rue, mais par rapport à 2010 (précédente réforme des retraites), l’opinion publique est plus prête à entendre les choses » a expliqué le probable futur rapporteur.

« De toute façon, nous allons être impopulaires avec cette réforme, et tant qu’à l’être, autant faire des choses utiles pour l’avenir (…), qu’

au moins nous allions au fond des choses
» a-t-il ajouté.

Ainsi « nous n’échapperons pas à un allongement de la durée de cotisation, car c’est la mesure qui produit le plus d’effets à terme », a souligné le député de l’Isère. Mais « en maintenant l’âge légal (de départ) à 62 ans, nous laissons une porte de sortie » a-t-il précisé. Par ailleurs, « il y a un autre sujet qui fera débat, c’est celui du rapprochement public-privé. Il faut crever l’abcès et nous ne réussirons pas si nous ne passons pas par cette phase-là », a-t-il affirmé.

La dite "opinion publique" est-elle prête à accepter sans broncher ? A nous d’en décider…