La réforme est une attaque d’une brutalité inouïe contre notre modèle de retraite solidaire, en particulier contre celle des agent-es publics. Les éléments de langage du gouvernement tentent d’imposer l’idée inverse mais ils ne résistent pas à l’analyse.

Baisse des pensions généralisées, mensonges sur la garantie de la valeur du point, opportunité pour redéfinir les métiers de la FP, en introduisant le salaire au mérite et l’augmentation du temps de travail, nouvelles décotes avec l’instauration de l’âge pivot, solidarité affaiblie ce qui impactera particulièrement les femmes, … Voilà la réalité du projet.

Plus que jamais il est nécessaire de se mobiliser. Dès le 6, la question de la généralisation de la mobilisation doit se poser dans tous les services, écoles, établissements.

Ci-dessous le communiqué de presse de la FSU suite aux voeux d’E. Macron.

E. MACRON reste sourd à la crise sociale. Lors de ses voeux aux français-es, après s’être auto-satisfait à bon compte du nombre d’emplois créés plusieurs fois financés par de l’argent public, le Président de la République, a tenu un discours annoncé comme d’apaisement mais, il a sans surprise confirmé l’orientation de sa contre-réforme des retraites, qui est pourtant l’objet d’une contestation puissante qui s’est maintenue pendant les congés. Se contentant de mandater le gouvernement pour sa mise en oeuvre, le Président a repris encore et toujours les mêmes éléments de langage sur une réforme soi-disant “plus juste” et “plus équitable” alors que les salarié-es prennent de plus en plus conscience qu’elle est inscrite dans une logique de restriction budgétaire, et par conséquent de baisse drastique du montant des pensions. Aujourd’hui, le projet de réforme des retraites apparaît d’ailleurs de moins en moins universel puisque le gouvernement concède des aménagements petits bouts par petits bouts sans rien changer sur le fond, au fur et à mesure que l’ineptie sociale et économique de sa conception apparaît au grand jour. Les sondages indiquent que, le soutien de l’opinion publique au mouvement reste en effet majoritaire et que la détermination des salarié-es ne fait que grandir au fur et à mesure qu’ils et elles analysent le projet du gouvernement et comprennent tous les dangers qu’elle représente pour notre système de protection sociale.
Le Président de la République s’enferme ainsi dans un déni de la réalité sociale, c’est lui qui prend la responsabilité du blocage. Il est donc plus que jamais nécessaire de continuer les mobilisations. La FSU appelle à participer et amplifier les actions en cours et à préparer une grève du 9 janvier puissante et déterminée.