la FSU, comme de nombreuses organisations à travers le monde, soutient la demande de la société civile et politique palestinienne pour que des sanctions soient appliquées à Israël, dans le cadre de l’initiative non-violente « Boycott, Désinvestissement, Sanctions », jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes universels des droits de l’Homme.

Le saviez vous ?

Quand vous achetez des fruits et légumes étiquetés « en provenance d’Israël », on estime que 70% de ces produits proviennent des colonies

situées dans les Territoires Palestiniens occupés, avec de l’eau et sur des terres volées aux palestiniens.

Tract départemental

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Texte adopté par la FSU lors de son congrès national à Lille en février 2010

S’appuyant sur les résolutions de l’ONU et le rapport Goldstone qui souligne les crimes commis, la FSU demande à la France et à l’Union européenne d’utiliser les moyens de pression à leur disposition
pour qu’Israël respecte le droit international. L’UE peut imposer à Israël, y compris par les sanctions nécessaires le respect des résolutions des Nations Unies pour l’établissement d’une paix juste et
durable entre Palestiniens et Israéliens.

C’est pourquoi la FSU, comme de nombreuses organisations à travers le monde, soutient la demande de la société civile et politique palestinienne pour que des sanctions soient appliquées à Israël, dans le cadre de l’initiative non-violente « Boycott, Désinvestissement, Sanctions », jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes universels des droits de l’Homme.

Dans ce contexte, la FSU dénonce le rehaussement des accords économiques de l’UE avec l’Etat d’Israël. Elle condamne la volonté 1de construction à Sète du terminal AGREXCO par lequel le
gouvernement d’Israël veut faire passer des produits d’exportation vers l’Europe, produits cultivés en territoire occupé palestinien. Il est, en outre, inacceptable qu’un tel projet, bafouant le droit
international soit financé par des fonds publics français.

Pourquoi la campagne BDS ?

IL FAUT DIRE STOP À ISRAEL !

Nous constatons que loin de chercher une solution juste et pacifique avec les Palestiniens, Israël, à travers ses gouvernements successifs, s’engage toujours plus avant dans la violence de l’occupation, de la colonisation, la violation des droits humains et du droit international.
Cette situation a atteint un point culminant en 2009 avec l’offensive criminelle sur Gaza dont le siège se poursuit. Le nouveau gouvernement israélien ne programme, pour seul horizon, que le transfert des Palestiniens, la poursuite de la colonisation et un régime légal discriminant envers les citoyens palestiniens d’Israël qui s’apparente de plus en plus à celui de l’ex-Apartheid sud africain.

Les droits des palestiniens sont bafoués depuis trop longtemps, nous devons agir !

Nous considérons que la politique destructrice d’Israël se poursuit parce que personne ne l’arrête. La communauté internationale ne joue pas son rôle, l’Union Européenne et le gouvernement français les premiers :

Qui refusent de sanctionner les violations des droits humains par la suspension des accords d’association conférant à cet Etat un statut de partenaire commercial et économique privilégié.Qui veulent même aujourd’hui imposer le renforcement de ces privilèges.Qui ne suivent pas non plus les avis de la cour internationale de Justice les incitant à prendre des mesures contre l’illégalité du Mur dit de Séparation et contre la colonisation en Cisjordanie, ni même sur la détention de milliers de prisonniers politiques.Cette communauté internationale ne fait rien pour empêcher les assassinats ciblés, l’emprisonnement de députés élus démocratiquement, les châtiments collectifs, ni pour la levée du siège de Gaza.

Nous, société civile française, citoyens, associations, organisations syndicales et politiques, décidons de nous engager activement dans la Campagne Internationale BDS.

1 – Le boycott représente une prise de position

2- Cette campagne de Boycott de l’Etat d’Israël en tant qu’occupant et colonisateur, comme celle du Boycott de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, n’est pas une fin en soi, destinée à discriminer une population. Elle constitue un outil de pression sur nos gouvernements pour qu’ils appliquent des sanctions et un levier sur le gouvernement israélien, qui servira à imposer la seule issue pour cette région : l’application du droit international et le respect des droits des Palestiniens.

3- Notre action est éthique, citoyenne et politique.

Elle s’inscrit dans notre combat permanent contre toute forme de racisme. Elle ne vise pas des personnes ou des groupes en raison de leur origine ou de leur religion juive, ni leurs entreprises ou leurs produits. Nous faisons une différence évidente entre un produit israélien que nous boycottons, et un produit casher produit par une entreprise non israélienne que nous ne boycottons pas. Ce boycott ne vise pas la société israélienne ni les individus qui la composent, en tant que tels, il vise la politique coloniale d’occupation israélienne et ses partisans.

4 – Nous nous engageons

À refuser d’acheter ou de consommer les produits et les services de l’économie israélienne ; À refuser de participer à toute action culturelle sportive… promue en France À informer les partenaires commerciaux ou institutionnels des raisons de notre boycott ; À mener des campagnes d’information et de sensibilisation du public sur les raisons du boycott, et sur les entreprises françaises qui participent à l’occupation et à la colonisation israélienne ; À mener des actions d’information auprès des entreprises et com
ités d’entreprise français sur les produits israéliens et les raisons de cesser leur distribution.

5 – Notre action est non violente et respecte les personnes et les biens.