Départ 15h place Washington
La lesbian and gay pride est une manifestation qui prône la tolérance et l’égalité pour tous les homosexuels, bisexuels et transsexuels.
L’expression Gay Pride signifie « Fierté Homosexuelle », d’où le nom « Marche des Fiertés » en France. Pour faire mentir l’adage qui prétend que pour vivre heureux il faut vivre caché, les participants des diverses manifestations « Gay Pride » affichent sans complexe leurs orientations sexuelles.
Dans la plupart des grandes villes françaises, la Gay pride se déroule tous les ans au cours du mois de mai ou de juin, pour rappeler les émeutes du Stonewall dans la Christopher Street à New York qui se tinrent le 28 juin 1969 et qui sont célébrées dans le monde sous le nom du Christopher Street Day (CSD) ou Gay Pride.
Pour la 2ème année consécutive, la FSU est partenaire de la marche des fiertés du Mans et invite tous les militant-es à y participer.
Sous ce lien parcours de la manif.
La FSU 72 appelle à se mobiliser,
Contre les lgbtphobies ! Contre la haine !
RDV 14 h 45 place Washington au Mans
Cette année a été marquée par une violence homophobe, lesbophobe, biphobe et transphobe particulièrement importante à l’occasion des débats sur la loi du mariage pour toutes et tous. Violence de la part d’élu(e)s, parlant par exemple d’assassinat d’enfants en ce qui concerne l’adoption par des couples de même sexe, violence aux personnes. Cela s’inscrit dans un contexte préoccupant de montée de l’intolérance et de banalisation des idées d’extrême-droite. Dans les manifestations de la honte, en défilant aux côtés de l’extrême-droite, la droite a légitimé la libération de la haine. Insultes et agressions n’ont pas cessé après la promulgation de la loi.
Aujourd’hui, des élus de la république, officiers d’état civil, refusent de faire appliquer la loi. Celle-ci ne saurait en aucun cas être à géographie variable.
La FSU, qui se félicite de l’adoption par le parlement de cette loi, appelle le gouvernement à être très ferme face à ces comportements.
Aller au bout de l’égalité !
La loi votée est un grand pas. Elle fait enfin entrer les couples de même sexe dans la pleine égalité. Cependant, elle n’est pas complète, puisqu’elle ne permet pas aux femmes d’accéder à la PMA.
De même, l’adoption de l’enfant doit être possible pour un couple en dehors du mariage. La FSU demande au gouvernement d’accéder à ces demandes d’égalité, ainsi que le candidat F. Hollande s’y était engagé à plusieurs reprises.
Au travail et dans l’éducation, un enjeu d’importance.
La lutte contre les lgbtphobies au travail et dans l’éducation doit être intensifiée.
Au travail, le gouvernement doit engager des actions fortes pour que reculent les lgbtphobies, qui touchent les personnes dans leur embauche, l’exercice de leur profession, leur carrière.
A l’école, contrairement aux propos réactionnaires, il ne saurait être question d’introduire une quelconque « théorie du genre » qui n’existe pas. Il s’agit simplement, en s’appuyant sur les résultats scientifiques des études sur le genre, de déconstruire les idées reçues et les stéréotypes, afin que tous les élèves puissent se construire et s’épanouir quel que soit leur sexe, leur identité de genre ou leur orientation sexuelle.