La famille Gasi, dont la presse a relayé les conditions de vie inacceptables qui leur sont imposées, a besoin du soutien de tous et de toutes.

La préfecture reste à ce jour sur la même ligne de conduite, à l’égard de cette famille de 7 enfants dont 5 scolarisés.

Cette situation est malheureusement emblématique du sort réservé aujourd’hui dans notre pays aux étrangers en situation irrégulière. Sans état d’âme, en Sarthe comme ailleurs, l’archarnement administratif a conduit la préfecture à faire appel au Conseil d’Etat pour faire casser des décisions du TA défendues par RESF72. Mais derrière ces procédures administratives ce sont de véritables drames humains qui se jouent, quels que soient les aléas du droit, les problèmes de fond restent. Que ce soit des familles Tchetchènes avec la Russie, ou Rom avec le Kosovo, tout retour vers le pays qui les a vus naître est impossible. Condamnés à l’errance et à la fuite dans des pays en guerre, ils espéraient trouver en France un accueil fidèle à l’histoire et à la tradition de la République.

Pour la première fois, cette rentrée scolaire voit des élèves dormir dans la rue, privés de soins. La folie administrative conduit actuellement la préfecture à refuser toute notion d’urgence sociale et un accueil avec le 115. C’est inacceptable, il est intolérable que dans la France de 2011, le respect de textes fondamentaux, comme le respect des droits de l’enfant avec la convention internationale qui les régit soient bafoués.

Le mouvement de solidarité, qui s’est déjà fait jour avec les parents d’élèves et les enseignants, doit s’amplifier. Tous ensemble soyons réactifs. La FSU et ses syndicats sont naturellement partie prenante dans RESF, du mouvement qui se construit, c’est aussi cela notre conception du mouvement syndical.

L’élan de solidarité parti de l’école Courboulay doit s’étendre pour permettre de faire revenir le préfet sur sa décision et d’accorder le logement et la régularisation pour la famille Gasi.

Vous trouverez ci-joint la pétition à imprimer et faire signer autour de vous;


Un rassemblement est prévu vendredi 16 septembre à 17h30 devant la préfecture pour remettre les premières pétitions.




La pétition