80% des agents du service des médiathèques étaient en grève mercredi 31 mars 2010, une délégation a été reçue en mairie par l’Adjointe déléguée au Personnel et le Directeur des Affaires Culturelles, aucune réponse satisfaisante n’a été apportée au personnel. Jeudi 1er avril, les agents ont empêché la tenue du CHS sur la future Médiathèque des quartiers Sud afin d’interpeller à nouveau les Élus. Mardi 6 avril, manifestation lors de l’inauguration de l’exposition à la Médiathèque Louis Aragon. Le personnel reste très mobilisé et attend des Élus qu’ils respectent leurs engagements. Nouvelle grève le samedi 17 avril, interpellation du Maire lors d’une visite de quartier.
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Les comptes n’y sont pas !
· Au 1er septembre 2009, 80 agents médiathèque pour 4 équipements (Aragon, Espal, Saulnières, Vergers)
· Au 6 avril 2010 date prévue de l’ouverture d’une nouvelle médiathèque de 700m² 77 agents médiathèque
La Médiathèque fait partie d’un réseau mis à mal par un manque récurrent de personnel :
· Dépôts tout-public aux collectivités (crèches, maisons de retraite, associations..) non assuré depuis septembre 2009,
· Poste d’Assistant de conservation de catégorie B, ayant en charge pour partie de son travail la coordination des animations non assuré depuis octobre 2009.
Ces postes n’ont plus été assurés afin de préparer l’ouverture de cette nouvelle médiathèque sud dans les meilleures conditions et anticiper les recrutements promis. Il n’est pas admissible de prélever sans arrêt du personnel en interne pour faire fonctionner un nouveau service alors qu’un engagement de création de postes a été acté en CTP le 8 avril 2009, engagement qui ne s’est toujours pas concrétisé !!!
La culture, un bien commun, à préserver
L’Etat, confronté à de grosses difficultés budgétaires, utilise la RGPP pour réduire à une peau de chagrin tous les budgets culturels (non remplacement des postes de conservateurs par exemple, réduction de tous les crédits…). Nombre de collectivités locales sont tentées par la même politique, ne préservant que les budgets communication / animation sous contrôle direct des élus. Et pourtant , à l’instar (un fois n’est pas coutume) de l’édito de O-F du dimanche 18 avril, il est essentiel d’affirmer que « Si les pouvoirs publics privent aujourd’hui les affaires culturelles de leurs fonds, c’est la société qui s’asphyxie, c’est Mozart qu’on assassine en chaque enfant… la culture n’est pas un accessoire pour faire joli. Elle n’est ni de droite, ni de gauche. C’est l’air que nous respirons. »
Ouverture de négociations
Confronté à une mobilisation qui ne faiblit pas – l’interpellation dynamique du
Maire lors d’une visite de quartier samedi 17 avril a été particulièrement remarquée – le maire vient de décider de ré ouvrir des négociations. Espérons qu’enfin les personnels soient entendus !
Quelques chansons
La Médiathèque Sud (sur l’air du SUD de Nino Ferrer)
C’est un endroit qui n’ressemble à aucun autre
Bientôt fini
C’est un endroit qui doit devenir le votre
Et c’est joli
La médiathèque sud
Depuis tout ce temps
Les lecteurs du Mans
Les familles du quartier
Voudraient la fréquenter
Il y a plein d’enfants qui attendent pour l’envahir
Il y a plein de gens
Il y a même des classes, des petits qui veulent venir
On nous attend
La médiathèque sud
Le temps dure longtemps
Ça devient urgent
D’pouvoir l’inaugurée
Une équipe au complet
Un jour ou l’autre il faudra ouvrir les portes
On le sait bien
On attend qu’ça, oui mais pas sans tous les postes
Ça on y tient
La médiathèque sud
Ce s’rait pourtant bien
On pourrait y lire
Des revues , des BD
Emprunter des CD
Sur l’air de « la Carmagnole »
Monsieur Counil s’était promis
Monsieur Counil s’était promis
D’nous faire ouvrir sans compromis
D’nous faire ouvrir sans compromis
Mais le compte n’y est pas
Battons nous pour l’emploi
Des postes pour le public
On nous les doit
On nous les doit
Des postes pour le public
La culture mérite not’e combat
Sur l’air de « il était une fermière »
On nous avait promis
Cinq postes pour commencer
Et puis on nous a dit
Il faudra sans passer
Et patati et patata
Les postes faisaient
Roulis roula
Stop
Trois pas en avant
Trois pas en arrière
C’est la politique de la ville du Mans