Après eux le déluge…

Sarkozy et ses ministres, ont décidé de faire passer le maximum de "mauvais coups" avant de quitter le gouvernement. L’Education Nationale, comme l’ensemble des services publics, est loin d’être épargnée par cette stratégie de la terre brûlée.

Sans faire le bilan du quinquennat, les dernières mesures annoncées depuis cet automne, illustrent et participent à la politique de casse du service public d’éducation : d’un côté, le démantèlement du statut, la remise en cause du métier avec la réforme de l’évaluation, de l’autre les coupes sombres dans les moyens alloués pour faire fonctionner l’école.

Au nom de la priorité accordée à la réduction des déficits publics, ces annonces s’inscrivent dans la logique des plans d’austérité imposés en France et en Europe :

"-" les dépenses de l’Etat sont gelées en valeur (hors dette et pensions),

"-" la politique du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux est poursuivie avec la suppression de 30 400 emplois de fonctionnaires,

"-" le gel des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales est reconduit.

L’Education nationale se verra encore ponctionner de 14 000 emplois, ce qui porte à plus de 70 000 le total des suppressions depuis 2008.

C’est pourquoi la FSU de la Sarthe et ses syndicats de l’Education premier et second degré, appellent les personnels à la grève le 31 janvier et à participer à la manifestation nationale à Paris.

Ne cédons pas à l’attentisme, l’heure est à la mobilisation !

POUR LE RETRAIT DU DECRET EVALUATION, POUR NOS METIERS, POUR NOS CONDITIONS DE TRAVAIL

Tous et toutes en grève

le 31 JANVIER

Manifestation nationale à Paris

Réservez votre place en TGV

(15 euros – gratuit pour les syndiqué-es – départ 10H19 retour 19H49)

Renseignements et inscriptions auprès de la FSU