Ce jeudi 17 mars, manifestation de près d’un millier de personnes dans les rues du Mans.

Un rendez-vous clair est fixé au 24 mars, journée de mobilisation des retraité-es, puis au 1er Mai!

Dernière minute! Avant élections…  : augmentation du point d’indice.

« Non non ce n’est pas électoraliste. Ah non alors! Non ce n’est pas non plus à cause de la mobilisation qui s’annonce… »

Rien n’arrête ce gouvernement dans les affronts à l’intelligence ni dans le mépris des organisations syndicales et au delà des citoyennes et citoyens.

Bien sûr, comme à son habitude, l’info passe par les médias, prend tout le monde de cours. Les interlocuteurs officiels que sont les syndicats n’ont pas été prévenus.

Soyons clair-es, c’est grâce à la mobilisation unitaire que le dégel est envisagé. Après avoir refusé d’utiliser ce levier depuis 12 ans ( En douze années, le point d’indice n’aura connu en effet que deux hausses de 0,6% en juillet 2016 et février 2017), à un mois des élections présidentielles et à deux jours d’une mobilisation sur les salaires… La doctrine, car c’est bien de cela qu’il s’agit (doctrine austéritaire dont l’objectif affiché est de réduire l’action et les services public-que-s), change… Qui est dupe ?

 

La question en suspens c’est bien sûr le niveau de réchauffement du point d’indice. Pour prendre une métaphore météo, si c’est pour passer de -10° à  -9… On sera loin du dégel.

Le préavis de grève déposé par les organisations syndicales pour le 17 mars demande une augmentation immédiate et non pas dans 3 mois comme cela semble envisagé pour le moment, et à minima à hauteur de l’inflation soit, en ce moment, autour de 3,8% avec des clauses de revoyure en fonction de l’évolution des prix.

Aujourd’hui la situation est devenue intenable du fait de l’augmentation des prix, et pas seulement du carburant. La mobilisation doit imposer des réponses à la hauteur historique de l’enjeu qui est devant nous.

Cette annonce montre un premier recul du gouvernement, mais à nous ce 17 mars de lui imposer le niveau réellement nécessaire et un calendrier approprié de réalisation des mesures.

Nous avons toutes les raisons de maintenir la pression et d’être en grève le 17 mars.

Communiqué de l’intersyndicale Fonction publique


Préavis de grève dans la Fonction publique : la ministre doit négocier !

Nos organisations syndicales représentant la majorité des agents de la Fonction
publique ont déposé le 16 février dernier un préavis de grève pour la journée du 17
mars, portant notamment sur les revendications d’augmentation des salaires et des
pensions.
Nos organisations soulignent qu’à ce stade la ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques n’a toujours pas mis à profit ce délai de préavis pour ouvrir des
négociations. La législation prévoit pourtant explicitement que « pendant la durée de
préavis, les parties intéressées sont tenues de négocier ».

Nos organisations demeurent disponibles, comme elles l’ont toujours été, et
appellent la ministre à ouvrir sans délai des négociations portant sur les légitimes
revendications des agents de la Fonction publique.

Montreuil, le 14 mars 2022

 

Depuis ce communiqué, l’appel a été officialisé.

Toutes et tous solidaires pour les salaires,

donc en grève et manifestations le 17 mars!