La FSU appelle à s’associer aux manifestations et mobilisations qui sont organisées le 9 mars, à l’initiative des organisations de jeunesse.
Au Mans la manifestation partira à 10H30 de la préfecture et convergera avec le cortège des cheminots.
La FSU nationale a déposé un préavis de grève pour couvrir toutes celles et tous ceux, qui malgré les décisions tardives pourront se mettre en grève.
La FSU appelle tous les collègues disponibles, les retraité-es, les grévistes… à rejoindre cette mobilisation.
L’intersyndicale départementale a réuni la CGT, l’UNEF, la FSU, Solidaire et et FO.
Il a été décidé d’un commun accord de s’associer aux propositions des organisations de jeunesse qui seront en tête de cortège.
Ci-dessous le communiqué de l’intersyndicale départementale :
Contre le projet de réforme du code du travail : toutes et tous dans la rue le 9 mars au Mans et partout en France
Le projet de loi visant à réformer le droit du travail constitue une régression sociale inacceptable et d’une dangerosité extrême pour l’ensemble des salarié-es de ce pays.
Alors que le chômage atteint un niveau record, que la pauvreté explose, l’espérance de vie recule pour la première fois depuis l’après-guerre. Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d’emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies.
N’acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d’autres exigences en termes d’emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail.
Aujourd’hui le mécontentement est réel et s’intensifie, dans les entreprises comme dans le secteur public. Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité-es.
Le mouvement social s’étend. Les premières réactions syndicales et citoyennes ont contraint le gouvernement à un premier recul. Mais ni le changement de date, ni le changement de titre ne rendent ce projet acceptable.
En ce sens, la journée du 9 mars constitue un rendez-vous important qu’il convient de réussir. Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et Unef appellent à amplifier la mobilisation tout au long du mois de mars, sous toutes les formes possibles pour faire du 31 mars le rdv qui mettra un terme à ce projet inacceptable.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF réunies vendredi 4 mars au Mans, invitent l’ensemble les salarié-es, les jeunes, les retraité-es, les privé-es d’emploi à s’inscrire dans les mobilisations, contre le projet de loi travail et pour l’obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire.
Elles appellent à participer à la manifestation du 9 mars, à l’initiative des organisations de jeunesse, qui partira à 10H30 de la préfecture du Mans et convergera avec le cortège des cheminots.
Signez et faites signer la pétition.
Ci-dessous, le communiqué intersyndical national du 3 mars
Communiqué commun CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Réforme du code du travail : Il y a urgence à se mobiliser !
Le projet de loi visant à réformer le droit du travail constitue une régression sociale que nous n’acceptons pas.
Les principes qui fondent les garanties collectives sont remis en cause, les licenciements facilités et les indemnités prud’homales plafonnées. Ce projet de loi prévoit des procédures de décisions dans les entreprises et établissements qui placent les salarié-es sous la menace et le chantage à l’emploi. Il vise à remettre en cause l’égalité de droit et de traitement en abandonnant le niveau national de négociation et en contournant les syndicats. Il mettrait en place d’autres dispositions porteuses de régressions : temps de travail, apprentissage, formation professionnelle…
Le chômage atteint un niveau record, la pauvreté explose et, pour la première fois depuis l’après-guerre, l’espérance de vie recule. Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d’emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies.
N’acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d’autres exigences en termes d’emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail.
Chacune de nos organisations développera ses propositions.
Aujourd’hui le mécontentement est réel et s’intensifie. Il se matérialise par des luttes dans les entreprises, le secteur public et les lieux d’études. Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité-es.
En ce sens, les mobilisations annoncées le 9 mars constituent un rendez-vous important qu’il convient de réussir.
Le mouvement social s’étend. Une imposante majorité considère que le projet de réforme du code du travail est une menace pour les salarié-es et ne créera pas d’emplois. Nous le pensons aussi !
Les premières réactions syndicales et citoyennes ont contraint le gouvernement à un premier recul. Mais ni le changement de date, ni le changement de titre ne rendent ce projet acceptable.
Le 31 mars ,les salarié-es, les privé-es d’emplois, les jeunes, les retraité-es ont toutes les raisons de se mobiliser ensemble, par toutes les formes, y compris par la grève et les manifestations sur tout le territoire, pour obtenir le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et pour l’obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunies ce jour, invitent l’ensemble les salarié-es, les jeunes, les retraité-es, les privé-es d’emploi à s’inscrire dans les mobilisations.
Montreuil, le 3 mars 2016