Les annonces du « sommet social » auquel la FSU n’a pas été conviée :
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Les annonces du « sommet social » auquel la FSU n’a pas été conviée :
· Hôpital, lycée, université, recherche, fonction publique : tout doit continuer comme avant. Réformes et suppressions d’emplois sont réaffirmées.
· Les heures supplémentaires continuent à être favorisées alors que le chômage explose.
· Pas question de revenir sur les 14 milliards d’euros du paquet fiscal qui profitent essentiellement aux plus riches ni de remettre en cause le bouclier fiscal.
· L’indemnisation du chômage partiel de 60% à 75% du salaire brut reste très insuffisante : la grande majorité des salariés concernés continueront à perdre 200 à 300 euros par mois sur des salaires au Smic ou juste au dessus !
· Pas d’augmentation des salaires et du SMIC.
Des mesures d’accompagnement social de la crise :
· suppression des deux tiers provisionnels pour les quatre millions de personnes assujetties à la première tranche d’impôt sur le revenu (ce qui en valeur absolue, profitera davantage aux familles de 3 enfants et plus avec des revenus confortables qu’aux familles monoparentales ou aux célibataires rémunérés au niveau de SMIC) ;
· prime de 150 euros pour les foyers recevant l’allocation de rentrée ;
· bons d’achat de services à la personne d’une valeur de 200 euros pour les personnes aidées ou handicapées ;
· prime de 500 euros pour les chômeurs ayant travaillé au moins deux mois mais exclus du système d’indemnisation ;
· aide de 800 millions d’euros à un fond d’investissement social.
Le reste est renvoyé à des discussions ultérieures. Il veut gagner du temps face à la colère et aux luttes qui se développent partout dans le pays !
Pour ce traitement social de la crise, le gouvernement s’appr&#
234;te à débloquer 2,6 milliards d’euros destinés aux ménages les plus défavorisés.
Ce chiffre est à comparer avec les 8 milliards de cadeaux faits aux entreprises avec la fin de la taxe professionnelle, aux 20 milliards attribués sans contre partie aux banques (La BNP, la S. Générale et le Crédit agricole ont fait près de 8 milliards de bénéfices en 2008), aux 54 milliards de dividendes versés par les entreprise du CAC 40 à leurs actionnaires.
Le déficit public s’aggravant, le gouvernement voudra réduire encore plus l’emploi et les services publics, en ressassant inlassablement qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses.
Le gouvernement poursuit les logiques folles du libéralisme qui ont conduit à la crise. Il faut remettre le monde à l’endroit et faire des services publics, de l’emploi public la priorité des politiques redistributives. Avec une véritable réforme de la fiscalité.
Plus que jamais l‘action s’impose.
Par la grève dans l’éducation le 26….
…. et tous ensemble le 19 mars !