Après
plusieurs mois de négociations, dans un contexte
où les questions
de conditions de travail sont d’une brûlante
actualité, le
document sur la santé et la sécurité
au travail dans la Fonction
Publique est fortement marqué par
les
interventions de la FSU et des organisations syndicales qui
ont permis d’obtenir la prise en compte de
plusieurs de nos
préoccupations et revendications et ont contraint le
ministère à
retirer des dispositions régressives qu’il avait
introduites.
Ce
document comprend un ensemble de dispositions accompagnées
d’engagements concrets d’évaluation et
de calendrier. Dès lors
l’instauration de CHS-CT avec un ensemble de droits pour
leurs
membres et la formation des personnels, la création
d’une mission
d’observation de la santé et la
sécurité, la place accordée
à
la prévention des risques psychosociaux et des troubles
musculo-squelettiques ainsi que l’amélioration des
instances médicales,
constituent un espace revendicatif
en
matière de conditions de travail, et des points
d’appui pour
exiger, dans l’ensemble des secteurs concernés,
des mises en œuvre
rapides et les moyens nécessaires pour la
réalisation des
objectifs fixés. La FSU exige notamment le recrutement de
médecins
de prévention dont l’indépendance par
rapport aux employeurs doit
être respectée.
Cependant,
la politique actuelle de suppression de postes et de gestion des
« ressources humaines »
pèse lourdement sur les
conditions de travail, l’organisation du travail et la
santé des
personnels et s’inscrit dans un contexte
inquiétant qui
nécessitera la poursuite des mobilisations indispensables
contre des
politiques contraires à
l’intérêt des personnels et des usagers.
C’est
le
sens de la signature que la FSU a décidé de
donner à ce document.
Elle rappelle au
gouvernement l’urgence que soit votée la loi
mettant en œuvre les
accords de Bercy signés par 6 organisations en juin 2008
afin que
les moyens nécessaires soient dégagés
pour permettre le travail
des représentants en CHS-CT.