Sous ce lien le tract intersyndical départemental
ENSEMBLE, AMPLIFIONS LA MOBILISATION ! EN GREVE, EN MANIFESTATIONS FAISONS ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !
Le succès de la pétition en ligne ainsi que la mobilisation du 9 mars appelée par les organisations de jeunesse et soutenue par les syndicats ont été une première étape réussie dans la construction d’un rapport de force contre le projet régressif de la loi « Travail ». Cette mobilisation a contraint le gouvernement à des aménagements.
Pour autant, ils sont insuffisants et ne remettent pas en cause la philosophie du projet. La FSU continue de demander le retrait de ce projet de loi.
Le 17 mars, journée de mobilisation de la jeunesse scolarisée (étudiants et lycéens) à l’appel des 23 organisations de jeunesse (UNEF, FIDL, UNL,….) et soutenue par les syndicats CGT, FSU, SOLIDAIRES, FO a été un succès avec plus de 150 milles manifestant-es. Les lycéen-es et les étudiant-es sont descendu-es dans la rue massivement pour exiger le retrait du projet de la loi travail. L’intersyndicale s’est à nouveau réunie dans la foulée et elle appelle à amplifier et à poursuivre la mobilisation le 24 mars prochain, jour de la présentation du texte de loi au conseil des ministres.
Les organisations de jeunesse (UNEF, FIDL, UNL) et les organisations syndicales (FSU, SOLIDAIRES, FO, CGT) appellent à poursuivre le mouvement et à l’amplifier.
Parallèlement le 17 mars s’est tenu le premier rendez-vous salarial de la fonction publique depuis 2010.
Pour rappel, depuis 2011 avec le gel du point d’indice, le salaire net moyen a régressé de plus de 7%, baisse confirmée chaque année. A l’issue de cette rencontre, le gouvernement a décidé d’une augmentation du point d’indice en deux temps de 1,2 %, + 0,6 à compter du 1er juillet 2016 et + 0,6 à compter du 1er février 2017. Si ce dégel est une bonne nouvelle à porter à l’actif de nos mobilisations, cette revalorisation reste très insuffisante et ne correspond pas à la perte salariale subie par les agents depuis 6 ans.
La FSU a sollicité ses partenaires syndicaux pour faire du 22 mars, partout où c’est possible, une journée de mobilisation afin d’exiger une revalorisation substantielle du point d’indice et un plan de rattrapage salarial. En Sarthe, la FSU a proposé un tract qui sera distribué dans les services, établissements, écoles, pour informer et débattre autour de ces questions.
Les mesures salariales du gouvernement envers les fonctionnaires s’inscrivent dans la politique d’austérité et de régression sociale. Le projet de loi « travail » et ses mesures antisociales, comme le mépris du travail des fonctionnaires, sont dans la continuité des politiques libérales que nous subissons depuis des années. Elles ne mettent l’accent que sur le « coût du travail » opposé aux conditions de travail et à une rémunération juste et digne pour les salarié-es. Par ailleurs, la crainte est forte que la remise en cause du code du travail ne soit que la première étape avant la casse du statut de la fonction publique.
La FSU appellent avec d’autres organisations syndicales (CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), les privé-es d’emploi, les salarié-es, les jeunes et les retraité-es à faire du 31 mars une grande journée de grève et d’action pour obtenir le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, pour obtenir de nouveaux droits synonymes de progrès social et pour gagner une autre répartition des richesses dans une société solidaire.
Seule une mobilisation forte peut obliger le gouvernement à changer de politique et retirer son projet.
Tous Ensemble, mobilisons-nous pour obtenir le retrait du projet de loi « travail ».
Le 22 mars, mobilisé-es, avec des modalités diversifiées selon les lieux pour exiger l’élaboration d’un plan de rattrapage salarial.
Le 24 mars, soutien aux actions à l’initiative des organisations de jeunesse contre la réforme du droit du travail.
Le 31 mars, tous en GREVE contre le projet de loi « travail » et ses mesures antisociales !