Non au recul du service public ! Oui au développement solidaire des territoires !
Avec la politique du gouvernement, ce sont environ 300.000 emplois de fonctionnaires d’Etat qui auront disparu de 2003 à 2012, dont 90 % sous l’ère SARKOZY !
Après les attaques contre le service public hospitalier maintenu dans une situation de sous-effectif absolument dramatique, et la RGPP de l’Etat, il s’agit maintenant pour Sarkozy, Fillon et Hortefeux de s’attaquer aux services publics de proximité et donc à la fonction publique territoriale.
Le congrès des maires est l’occasion pour B. Hortefeux, ministre de l’intérieur, de venir présenter le projet gouvernemental de réforme des collectivités.
Pour la FSU (comme pour la CGT et Solidaires), ce projet est lourd de menaces pour la Fonction publique notamment dans son versant territorial et ses missions :
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La concentration des moyens et lieux de décisions sur les échelons régionaux, intercommunaux et métropolitains est porteuse d’importants reculs du service public dans les territoires ruraux et les zones urbaines en difficulté.
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Le projet de réforme de la taxe professionnelle, corollaire financier du projet de réforme territoriale, conduit à rompre le lien indispensable entre territoire et entreprise. Il constitue un nouveau cadeau financier au patronat, au détriment des ménages.
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La restriction des dotations de l’État aux collectivités, conduit à un étranglement financier et donc à la réduction des moyens consacrés au service et à l’emploi publics. Le gouvernement cherche ainsi à encourager l’externalisation (privatisation) des missions livrant ainsi les missions publiques au marché. Avec toutes les conséquences sur les conditions de travail, l’emploi et la qualité et la proximité du service public.
La vigilance des organisations syndicales devra s’exercer à tous les niveaux et dans tous les services des collectivités.
Mais, au-delà,
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pour porter les revendications sur l’emploi, les salaires, les services publics, la sécu ou les retraites,
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pour imposer une fiscalité solidaire et progressive pour un autre partage des richesses,
C’est l’établissement d’un rapport de forces d’un très haut niveau qu’il s’agit de construire.
Pour la FSU, il s’agit d’impulser une dynamique de grève nationale et interprofessionnelle, avec par exemple l’annonce de plusieurs temps forts programmés à échéances plus rapprochées.