Les DHG ainsi que leurs répartitions sont actuellement étudiées dans les lycées généraux et professionnels du département. Et force est de constater que le compte n’y est pas !
A cause de suppressions de postes massives et répétées depuis 2007, à causes des « réformes » des voies générales, technologiques et professionnelles mises en place à marche forcée dans le seul souci de récupérer des moyens humains, la rentréE s’annonce extrêmement difficile.
Dans les établissements l’impact des suppressions de postes se traduit par :
des effectifs de classe surchargés
des filières supprimées
une offre de formation diminuée
moins de dédoublements de cours
des regroupements aberrants
moins d’options
une explosion des emplois précaires sans formation professionnelle
une explosion des heures supplémentaires alourdissant et dégradant le travail
C’est bien la qualité de l’enseignement qui est dégradée !
Et ce sont les plus fragiles qui en subissent d’abord les conséquences !}
Parce que nous avons de l’ambition pour tous les élèves, nous refusons le moins d’école dont les premières victimes sont celles et ceux qui rencontrent le plus de difficultés ; celles et ceux qui n’ont que l’école pour s’en sortir.
Il faut, ensemble, peser pour que la répartition de la pénurie soit repoussée lors des votes au Conseil d’administration et exiger une dotation à la hauteur des besoins réels et nécessaires à la réussite de tous car l’éducation n’est pas une dépense, c’est un investissement pour réussir demain.
D’ailleurs le Ministre l’a lui-même reconnu : « un pays qui croit en son avenir est un pays qui investit dans l’éducation. » Dont acte ! Car il faut que les mots aient un sens. Il est inadmissible de faire cette déclaration alors quand on a supprimé 80 000 postes en 5 ans
Lundi 26 mars, jour du CTPA
Au sein des établissements, le SNES-FSU, la CGT… appellent les collègues à une action, pour faire entendre que le compte n’y est pas !
Au même moment, à la même heure…
Premier degré :
Le SNUipp-FSU appelle les collègues à suspendre l’Aide personnalisée pendant 2 semaines et d’utiliser ce temps pour discuter au sein des équipes autour du dispositif RASED et de l’aide aux élèves en difficulté.
faire un bilan du travail mené depuis le début de l’année scolaire avec le RASED du secteur et prépare une liste de questions à poser à l’IEN (en effet, comment fonctionnera-t-on l’an prochain, avec des maîtres E, à mi-temps ???)
une pétition circule sur la question d’un collectif budgétaire permettant l’annulation de l’actuelle carte scolaire. Cette pétition s’adresse aux candidats à l’élection présidentielle.