Signer ici : https://noprofitonpandemic.eu/fr/
Les demandes de cette Initiative Citoyenne Européenne (ICE) :
1 — La santé pour tous
Nous avons tous droit à la santé. En cas de pandémie, la recherche et les technologies doivent pouvoir être partagées largement, rapidement, à travers le monde. Aucune entreprise privée ne devrait pouvoir décider seule qui a accès aux traitements ou aux vaccins et à quel prix. Les brevets donnent à une seule entreprise le monopole sur des médicaments essentiels. Cela en limite la disponibilité et augmente le coût pour ceux qui en ont besoin.
2 — La transparence maintenant !
Les coûts de production, les financements publics, tout comme l’efficacité et la sécurité des vaccins et des médicaments doivent être publics. Les contrats conclus par les autorités avec les entreprises pharmaceutiques ne peuvent pas rester secrets.
3 — Argent public, contrôle public
La recherche et le développement de vaccins et de traitements a souvent été financé par des fonds publics, l’argent du contribuable. Ce qui a été payé par les citoyens doit appartenir aux citoyens. Nous ne pouvons pas permettre aux grandes multinationales pharmaceutiques de privatiser des technologies de santé.
4 — Pas de profit sur la pandémie
Les grandes multinationales pharmaceutiques ne devraient pas faire de profit sur cette pandémie, au détriment de la santé des gens. Face à une menace collective comme la Covid-19, nous avons besoin de solidarité, pas de profits privés. Des financements publics devraient toujours inclure des garanties sur la disponibilité et le coût des médicaments. Les multinationales pharmaceutiques ne devraient pas être autorisées à piller les systèmes de sécurité sociale.
Qu’est-ce qu’une Initiative Citoyenne Européenne?
Les citoyens de l’Union européenne ont le droit de s’adresser directement à la Commission européenne via une initiative citoyenne européenne afin de proposer une modification législative concrète. Pour qu’une initiative soit prise en considération par la Commission, l’Initiative doit récolter les signatures d’un million de citoyens à travers l’UE.
Les objectifs spécifiques que nous avons présentés à la Commission européenne sont les suivants :
Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour:
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Pour aller plus loin, article de Roland Gori du 30 mars 2021 « il faut vacciner rapidement et massivement sinon nous sommes morts »
La Covid-19 a remis en cause bien des certitudes. Avec la privation de certaines libertés, l’effondrement de la crédibilité de nos gouvernants, le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus instable. Décryptage d’une crise inédite avec le psychanalyste et essayiste Roland Gori, auteur du livre Et si l’effondrement avait déjà eu lieu (éditions les liens qui libèrent, 2020).
Entretien conduit par Emmanuel de Gestas.
Fild : Vous avez écrit un ouvrage sur l’effondrement de nos sociétés. La crise actuelle en est-elle responsable ?
Roland Gori : Je ne parlerai pas de « crise » au singulier car cela risquerait de nous faire croire que nous sommes face à un phénomène transitoire dont le dénouement va nous permettre de « vivre comme avant ». Cette illusion dangereuse et communément partagée dénie le caractère inédit de ce qui nous arrive : une impréparation gravissime face aux catastrophes qui nous attendent du fait de l’anthropocène. La pandémie de Covid-19 est une « sentinelle de l’imminence » qui nous enseigne que nous sommes entrés dans une nouvelle période, une « transition épidémique » de l’histoire de l’humanité. Les chocs civilisationnels ont toujours été corrélés à des « tempêtes microbiennes » (Rome, les Mayas, les Vikings…). Cette épidémie n’est une surprise que pour ceux qui veulent se disculper d’avoir participé à sa fabrication. Elle est le symptôme d’une maladie structurale de notre civilisation. Par nos modes de vie, notre insouciance et notre amnésie environnementale, par la modification de notre biotope et les déforestations, l’industrialisation de l’agro-alimentaire, par l’urbanisation et la bétonisation du monde, par les exploitations éhontées des ressources naturelles et humaines, nous avons créé les conditions d’un retour des maladies infectieuses, en particulier des zoonoses.
Fild : Vous avez aussi publié chez le même éditeur La fabrique des imposteurs. La crise du Covid-19 a-t-elle justement mis en lumière des imposteurs ?
Roland Gori : Chaque société a les imposteurs qu’elle mérite. L’imposteur est un martyr social, une éponge vivante de nos valeurs et de nos croyances, un caméléon. Décrivez-moi les tactiques mises en place par des imposteurs pour abuser d’autrui, obtenir son crédit et sa confiance, et je vous dirai dans quelle société vous êtes et quelles sont les valeurs auxquelles elle adhère. Hier la religion ou la noblesse des lignées, aujourd’hui le crédit financier ou d’influence que l’on peut attribuer à quelqu’un par une pratique du faux dont Disneyland a fait sa marque de fabrique : pour vous faire consommer on vous fait rêver. La politique et les sciences n’échappent pas à cette pratique sociale à la Disneyland. Nous sommes entrés dans une « société du spectacle » où les informations se vendent comme des marchandises. Ce qui conduit les politiques et les « experts » à vendre à l’opinion publique et à la cantonade des réseaux sociaux et des médias, des parts de marché de l’information. Dans « une société du spectacle, le vrai est un moment du faux », écrivait Guy Debord[1]. Du coup, entre les mensonges d’État, les vérités du jour et les thèses « complotistes », la période a été propice au développement des impostures et des imposteurs. Ce qui n’a fait qu’accroître les sentiments de panique et de sidération des citoyens dans une situation d’anomie sociale, de perte de repères où la parole d’autorité s’est discréditée davantage.
Fild : Depuis un an, nous sommes privés de certaines libertés. À l’aune de cette expérience, l’être humain peut-il s’épanouir dans ces conditions ?
Roland Gori : La liberté est d’abord et avant tout un « pouvoir d’agir ». Or, nous en sommes privés depuis un an dans le grain le plus ténu de nos existences et au quotidien. Mais la privation de liberté ne s’arrête pas aux mouvements dans l’espace auxquels on la réduit parfois. « La liberté requiert la présence d’autrui » écrivait Hannah Arendt, et, – c’est le point important -, il n’y a pas de vraie liberté sans le partage sensible et la reconnaissance symbolique des autres. Il n’y a que de l’individualisme de masse qui conduit à l’extrême solitude des vivants et des mourants. Je veux dire par là que ce sont moins les « mesures barrières » qui nous ont privés de notre liberté que la manière autoritaire, arrogante et parfois peu consistante dont elles ont été décrétées. Cette manière de faire n’a rien à envier aux régimes autoritaires qui procèdent par la gestion tyrannique des comportements de leurs populations. Je dirai d’ailleurs que cette manière de faire n’est pas plus rassurante quand les restrictions sanitaires sont levées ou que le pouvoir tarde à les prendre.
Fild : Comment concilier la protection des plus fragiles et la légitime aspiration à revenir à une vie normale pour le plus grand nombre ? Est-ce même possible ?
Roland Gori : Je n’ai pas de remède miracle, mais je crois qu’il faut se rappeler constamment cette exigence de solidarité et de fraternité imposée par les épidémies très tôt soulignée par l’un des meilleurs fondateurs de la microbiologie infectieuse, Charles Nicolle, qui écrivait en 1933 : « la connaissance des maladies infectieuses enseigne aux hommes qu’ils sont frères et solidaires. Nous sommes frères parce que le même danger nous menace, solidaires parce que la contagion nous vient le plus souvent de nos semblables. Nous sommes aussi, à ce point de vue, quels que soient nos sentiments vis-à-vis d’eux, solidaires des animaux, surtout des bêtes domestiques […qui] portent souvent les germes de nos infections.[2]» Ce qui veut dire qu’au lieu de mettre en compétition les pays par un nationalisme vaccinal et sanitaire dangereux, il faut favoriser la coopération et doter la mondialisation marchande et financière des dispositifs de protection sociale et sanitaire qui lui manquent. Il faut restructurer l’OMS, la nettoyer de ses contaminations politiques et accroitre ses moyens d’intervention. Au niveau des nations, il faut aussi accepter l’humilité et tirer les leçons des expériences faites dans tous les autres pays. Il est ridicule en France de ne pas se laisser enseigner par les mesures sanitaires qui ont marché en Asie ou en Israël. L’Europe doit aussi cesser d’être une fédération qui empêche par des règles formelles et marchandes contraignantes de devenir une unité politique à même de contribuer à la lutte contre des microbes qui ignorent les frontières. Au niveau du pays, il convient de mobiliser davantage les citoyens, les élus locaux et les responsables d’associations pour aider les plus fragiles et partager les idées comme les expériences. Ce qui suppose aussi de rétablir la responsabilité politique et l’autorité morale sans concessions démagogiques, électoralistes ou populistes. Cette mobilisation citoyenne doit davantage s’appuyer sur les services publics et d’intérêt général de la Nation, et sans faiblesse veiller à faire respecter les mesures adoptées par la décision démocratique.
Fild : Comment sortir de cette crise sanitaire par le haut ?
Roland Gori : Il faut distinguer le court et le moyen terme. Les deux temps supposent une prise de conscience et des décisions rapides en ayant toujours à l’esprit que les épidémies sont des sentinelles de catastrophes imminentes et qu’à ne rien faire nous risquons de voir disparaitre notre civilisation, voire notre espèce. En ce qui concerne le court-terme, il faut arrêter au plus vite cet autoritarisme néolibéral qui prend solitairement des décisions autour de la « corbeille » de la Bourse et des sondages d’opinion. Il faut arrêter d’instrumentaliser les sciences au moyen des « expertises » pour justifier des décisions solitaires. Il faut sortir de la société d’imposture et avoir le courage de la vérité. La vérité aujourd’hui, c’est qu’il nous faut vacciner rapidement et massivement. Rapidement car il existe en infectiologie un principe dit de la Reine Rouge qui révèle une course de vitesse entre l’hôte (le vivant) et le microbe (ici le virus), chacun s’adaptant aux stratégies et aux mutations de l’autre. Les « variants » ne sont que le résultat de cette coévolution entre le virus et nous. Si nous perdons la course, nous sommes morts, c’est-à-dire que les vaccins seront sans cesse dépassés par un virus qui renforcera son pouvoir de nuisance et de contagion. Or, si nous comparons les taux de production des vaccins et l’usage de la vaccination, nous constatons un égoïsme national incroyablement myope et dangereux. Les pays anglo-saxons (USA et RU) utilisent les 100% de leurs productions de vaccins, l’Europe est le « dindon » de la farce, l’Afrique est abandonnée. C’est absurde. Le virus mutera, et les « protégés » ne le seront plus, à moins de s’isoler définitivement des autres qui risquent d’être tentés par des rétorsions plus violentes. Il faut donc dans un premier temps peser politiquement sur le Big Pharma qui n’a qu’un intérêt relatif à laisser ses futurs clients mourir, et à terme à créer des pôles publics du médicament à même de soustraire certains biens à la marchandisation.
À long terme, les mesures qui s’imposent peuvent se résumer en une phrase : en finir avec un capitalisme néolibéral mondialisé qui menace la planète autant que la survie de l’humanité. Comment y parvenir ? C’est une autre histoire.
[1] Guy Debord, La Société du Spectacle (1967), Paris, Gallimard, 1992.
[2] Charles Nicolle, 1933, Destin des maladies infectieuses, Paris, PUF, 2012, p 21.
Déjà, en février dernier un appel avait été lancé par 46 organisations liées à la santé et par plus de 100 personnalités de ce milieu
Face au Covid-19, l’urgence immédiate est à la prévention, construite avec la population, au renforcement du système de santé (lits, personnels…), et pas à la peur du gendarme, inefficace. La vaccination est un moyen central pour enrayer la pandémie. Pourtant, cette campagne piétine, le gouvernement et les pouvoirs publics ne sont pas en capacité de faire face aux besoins, par manque d’anticipation, mais surtout parce que les laboratoires pharmaceutiques se réservent la possibilité de faire de gigantesques profits grâce aux brevets sur les vaccins autorisés. Cette logique prive les plus démunis et les pays les plus pauvres de vaccin, au risque de l’émergence de variants encore plus agressifs.
Agissons ensemble pour imposer :
◆ La suspension de l’application des brevets sur les vaccins et les traitements médicaux anti-Covid, au profit d’une mutualisation des connaissances, des technologies et la multiplication de leurs transferts, des savoir-faire, de l’augmentation du nombre des producteurs, à l’échelle européenne et mondiale, sous l’égide de l’OMS.
◆ Que tous les vaccins autorisés deviennent des biens communs de l’humanité et soient accessibles à l’ensemble des populations mondiales.
◆ La réquisition des entreprises pharmaceutiques pour la production de ces vaccins et traitements médicaux selon les normes de sécurité et de qualité requises, pour fournir en quantité suffisante et gratuitement les peuples du monde entier, et éviter les pénuries.
◆ Un contrôle citoyen et une transparence totale sur les accords, les essais cliniques, la pharmacovigilance, pour des vaccins sûrs et bien testés, ainsi que la protection des données de santé.
L’argent public des citoyens ne peut servir à payer deux fois, lors du développement puis lors de la production et commercialisation, les entreprises pharmaceutiques et ainsi alimenter leurs profits.
◆ Un plan d’urgence de vaccination mondiale coopératif est nécessaire, dans le cadre de la politique mondiale commune publique de la santé sous l’égide de l’OMS.
Nous soutenons l’initiative citoyenne européenne de pétition, en direction de la Commission européenne, « Pas de profit sur la pandémie ».
Nous vous appelons à signer massivement, en France, la pétition suivante :
◆ Brevets sur les vaccins : stop !
◆Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs » de l’humanité !
◆ Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-Covid !
◆ Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés !
Signez la pétition en cliquant directement sur ce lien
Les premières et premiers signataires
Les organisations ACT-UP Paris ; Agora des habitants de la Terre ; AITEC Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs ; APEIS Association pour l’emploi l’information et la solidarité ; Appel des appels ; Association Ban Asbestos France ; Association Henri Pézerat ; Association pour l’Autogestion ; Association Sciences Citoyennes ; ATTAC France ; CADAC coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception ; CEDETIM Centre d’études et d’Initiatives de Solidarité internationale ; Cerises la coopérative ; CGT Sanofi ; CNT-SO ; Collectif antisanofric ; Collectif inter-blocs ; Collectif inter-urgences ; Collectif la Santé n’est pas une marchandise ; Collectif Médicament Bien Commun ; Collectif Médicament-Santé d’Initiatives Capitalexit ; Collectif Notre Santé en Danger ; Comité de défense de santé publique du Doubs ; Comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité en Haute-saone ; Comite ivryen pour la santé et l’hopital public ; Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics ; Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ; Europe Solidaire Sans Frontières ; Féderation CGT de la santé et de l’action sociale ; Fédération SUD Santé Sociaux ; Fondation Copernic ; Le Printemps de la Psychiatrie ; Médicament Bien Commun ; mutuelles de travailleurs du vaucluse, Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament ; Réseau mondial du Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes (CADTM) ; Résistance sociale ; SUD Chimie Solidaires ; SUD Recherche ; Syndicat de la Médecine Générale ; Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux ; Syndicat Sud Chimie Janssen VDR ; Union fédérale SUD Industrie ; Union Syndicale de la Psychiatrie ; Union Syndicale Solidaire.
Les personnalités Etienne ADAM (association chômeurs précaires Caen) ; François ALCARAZ (médecin à la retraite) ; Samuel ALIZON (directeur de recherche au CNRS) ; Michel ANTONY (responsable associatif, coordination-convergence-NSED,comité vigilance 70) ; William AUDOUX (secrétaire du syndicat Renault Cléon) ; Marinette BACHE (Résistance sociale) ; Guy BAJOIT (professeur émérite de sociologie université catholique de Louvain Belgique) ; Noémie BANES (Présidente du Collectif Inter Urgences) ; Philippe BATIFOULIER (économiste université Sorbonne Paris-nord) ; Jérémie BAZART (chirurgien-dentiste pour le conseil départemental de Seine Saint-Denis et la maison d’arrêt Paris-La Santé) ; Francine BELLE-ISLE (Trois Riviéres Québec) ; Christian BENSIMON (médecin engagé dans l’humanitaire) ; Cristina BERTELLI (directrice revue et collectif Les périphériques vous parlent) ; Eric BEYNEL (ancien porte-parole de l’Union Syndicale Solidaire) ; Philippe BILLARD (militant CGT) ; Pascal BOISSEL (Médecin Psychiatre, psychanalyste, vice-président USP) ; Christian BONNAUD (médecin généraliste retraité) ; Richard BOST (praticien hospitalier retraité) ; François BOURDILLON (médecin de santé publique) ; Marianne BRIFFOD (médecin retraitée – Paris) ; Sandrine CARISTAN (chercheuse- Sud chimie- Collectif Antisanofric) ; JF CARTERY (médecin Caen) ; Dominique CELLIER (Association sciences citoyennes) ; Jean-claude CHAILLEY (Résistance Sociale) ; Remy CHAIX (retraité de l’enseignement) ; Gérard CHAOUAT (directeur de recherche émérite en immunologie) ; Séverine CHAUVEL (Maîtresse de Conférences en sociologie à l’Université Paris-Est) ; Patrick CHEMLA (psychiatre chef de pôle – Reims) ; Mouhieddine CHERBIB (défenseur des droits de l’homme) ; Bernard COADOU (médecin- co-animateur de l’association La Santé Un Droit Pour Tous) ; Claire DEHOVE (WOS agence des hypothèses) ; Michel DELEULE (médecin généraliste Avignon) ; Joel DELEULE (militant associatif) ; Anne DELHAYE (citoyenne) ; Daniel DESME (travailleur hospitalier et médico-social- enseignant en sociologie- retraité) ; Marie-hélène DUVERGER (SUD-éducation 76-27) ; Carole ELDIN (Maître de Conférence des Université-Praticien Hospitalier Service de Maladies Infectieuses et Tropicales IHU Méditerranée Infection Marseille) ; Madeleine ESTRYN-BEHAR (Epidémiologiste- Ergonome -Médecin du travail et de santé publique retraitée) ; Bertrand FAVAREL-GARRIGUES (médecin généraliste Bordeaux) ; Sylvie FAYE PASTOR (médecin généraliste) ; Pascal FRANCHET (ex-président du CADTM France) ; Pierre GALAND (sénateur honoraire belgique) ; Jean-Claude GARRET (secrétaire fédéral Sud chimie et salarié de Sanofi) ; Philippe GASSER (psychiatre membre du bureau national de l’ Union Syndicale de la psychiatrie) ; Maud GELLY (militante Cgt santé) ; Pierre GELOT (membre de l’Association des Familles Victimes du Saturnisme) ; François GEZE (éditeur) ; Delphine GLACHANT (présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie) ; Roland GORI (Professeur honoraire de psychopathologie- Président de l’Appel des appels) ; Gérard GOSSELIN (76) ; André GRIMALDI (professeur émérite, diabétologue, CHU Pitié Salpêtrière) ; Gérard GUENIFFEY (retraité Cgt) ; Brigitte JALBERT (Cadre retraitée du ministère de la justice) ; Michel JALLAMION (Président de la Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics) ; Antoinette KARLINSKY (Enseignante universitaire retraitée) ; Karim KHELFAOUI (médecin généraliste Marseille) ; Marianne LACOMBLEZ (professeur émérite, Université de Porto) ; Matthieu LAFAURIE (médecin infectiologue à l’hôpital Saint-Louis- Paris) ; Martine LALANDE (médecin généraliste-membre du SMG et du Comegas) ; Sylvie LARUE (Cerises la coopérative) ; Gerald LE CORRE (responsable santé travail, CGT 76) ; Irène LEGUAY (Infirmière retraitée- ex secrétaire générale de la fédération Sud Santé Sociaux) ; Cécil LHUILLIER (activiste Act-Up Paris) ; Martine LIEBAERT (retraitée ex sanofi citoyenne révoltée) ; Fabien MALLET (coordonateur CGT Sanofi) ; Eliane MANDINE (Chercheur Sanofi -collectif Médicament-Bien-Commun) ; Jean-Pierre MARTIN (Psychiatre de service public) ; Gustave MASSIAH (Initiatives Pour Un Autre Monde) ; Gilles METAIS (psychologue CGT santé et action sociale) ; Guy MOLINIER (militant Act-Up Sud-Ouest) ; Danielle MONTEL (co-auteur de Sanofi Big Pharma l’urgence de la maîtrise sociale) ; Philippe MOREAU (Association Henri Pézerat Travail Santé Environnement) ; José MOREL CINQ-MARS (psychologue clinicienne- Montreuil) ; Christian MORIN (secrétaire de l’UL CGT D’Elbeuf) ; Michel MOUREREAU (masseur-kinésithérapeute libéral, retraité) ; Françoise NAY (ancienne présidente de la coordination de défense des hopitaux et maternités de proximité) ; Fabrice NICOLINO (journaliste) ; Fabienne ORSI (économiste) ; Bruno PERCEBOIS (pédiatre et militant de Notre Santé en Danger) ; Vincent PETIT (RSS Sud Chimie Estée Lauder Companies) ; Marianne PETIT (médecin généraliste, centre municipal de santé) ; Ricardo PETRELLA (professeur émérite université de Louvain Belgique) ; Jean PEYREN (coordonateur CGT Sanofi) ; Frédéric PIERRU (chercheur en sciences sociales – CNRS) ; Bernard PRADINES (médecin gériatre) ; Frank PROUHET (médecin généraliste- Syndicat de la Médecine Générale) ; Jean-yves PROULX (Trois Rivières Québec) ; Christophe PRUDHOMME (médecin urgentiste porte parole de l’AMUF- délégué CGT) ; Patrice ROCHE (retraité) ; Loic ROLDAN (Secrétaire Général syndicat CGT Restauration Rapide 76) ; Daniel ROME (Cerises la coopérative) ; Anne RONDELET (retraité Bruxelles) ; Willy ROZENBAUM (Professeur, service des maladies infectieuses et tropicales -Hôpital Saint Louis) ; Pauline SALINGUE (CGT CHU Toulouse) ; Patrick SAURIN (syndicaliste Sud Solidaires BPCE) ; Catherine SCHLITZ (Liège Belgique) ; Corinne SIERGE (porte-parole APEIS) ; Patrick SILBERSTEIN (médecin généraliste) ; Nicole SMOLSKI (Praticien hospitalier honoraire) ; Frederick STAMBACH (médecin généraliste rural) ; Eric TAVERT (Trésorier CSE Sanofi Production) ; Nora TENENBAUM (médecin, coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, NSeD) ; Bernard TEPER (co-animateur réseau éducation populaire) ; Annie THEBAUD MONY (directrice de recherche honoraire à l’INSERM) ; Eric TOUSSAINT (porte-parole du CADTM international) ; Eric TRON DE BOUCHONY (médecin biologiste- Association Henri Pezerat – Saint Nazaire) ; Maya VAIR-PIOVA (Ufas CGT) ; Julien VERNAUDON (praticien hospitalier gériatre – Hospices Civils de Lyon) ; Jean VIGNES (retraité- militant syndical et associatif- ancien secrétaire général SUD Santé Sociaux) ; Philippe VILLECHALANE (porte-parole de l’APEIS, Association pour l’emploi l’information et la solidarité)