Plus de 5 000 manifestants devant le ministère le jeudi 18 février. Venus essentiellement des écoles, collèges et lycées de l’académie de Créteil (Seine St Denis, Val de Marne), les grévistes appellent à amplifier le mouvement après les vacances d’hiver. L’intersyndicale du 2nd degré appelle à la grève le 12 mars.

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Communiqué de l’intersyndicale nationale 2nd degré :


L’Intersyndicale réunissant les organisations suivantes :
SNCL-FAEN, SUD-EDUCATION, SN-FO-LC, SNEP-FSU, CGT Educ’action, SNES-FSU et SNALC- CSEN,
s’est réunie ce jour 17 février 2010.

L’Intersyndicale apporte son total soutien aux mobilisations et mouvements en cours et notamment à ceux engagés dans la région parisienne. Elle rappelle que plusieurs syndicats ont déposé des préavis de grève couvrant le mois de février garantissant l’action des collègues.
Elle appelle les personnels à se mobiliser dès la rentrée des différentes académies pour poursuivre et amplifier les actions en cours.

L’Intersyndicale, avec une détermination toujours plus forte, réaffirme son opposition entière à la réforme des lycées, à la réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, et à celle du statut régissant les établissements (EPLE), à la politique budgétaire qui dégrade toujours plus les conditions de travail et d’étude et réduit l’offre de formation.

L’Intersyndicale dénonce les conditions scandaleuses de l’accueil et de la formation, annoncées pour la rentrée 2010, des professeurs stagiaires dans les établissements. Désorganisant les services, menaçant de bloquer le mouvement des mutations, plaçant les stagiaires dans une situation professionnelle intenable et inadmissible, elle affectera la scolarité de nombreux élèves.

L’Intersyndicale demande avec insistance au Ministre le retrait de réformes, dictées en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’Ecole de la République.

L’Intersyndicale appelle à une journée de grève nationale et de manifestations le vendredi 12 mars.

Elle reste en contact, très étroit, et se réunira à l’issue de cette journée.

Communique du SNUipp national "Assez de bricolages irresponsables ! "

Face à la pénurie de remplaçants liée aux insuffisances des recrutements et aux suppressions de postes, le ministère de l’Education nationale cherche, après l’appel aux retraités ou aux AVS ces deux dernières années, à recourir aux étudiants pour faire face aux besoins de remplacements dans les écoles du département de Seine-st-Denis.

Cette annonce montre la méconnaissance du ministre du métier de professeur des écoles et son mépris pour le professionnalisme des enseignants. Remplacer au pied levé un enseignant dans une classe de maternelle ou de CM2 ne s’improvise pas : cela demande connaissance des niveaux, de la gestion d’une classe et professionnalisme. La réussite des élèves ne peut s’accommoder de bricolages aussi irresponsables !

D’autre part le ministre prétend cacher le manque d’enseignants en offrant aux étudiants se destinant au métier d’enseignant l’occasion de se former sur le terrain. C’est sans doute la pire des méthodes de formation : sans préparation, sans connaissance préalable de la classe, sans réflexion postérieure au stage, sans bénéficier de l’expérience de l’IUFM. C’est faire fi des conditions indispensables pour qu’un stage soit formateur.

Les stages en responsabilité, tels qu’ils sont actuellement organisés pour les PE2 par l’IUFM, font partie du dispositif de formation des enseignants, et s’inscrivent dans une progression (stage d’observation, de pratique accompagnée,…). Ils sont préparés, accompagnés, suivis par des formateurs et doivent faire l’objet de bilans, d’analyses, d’évaluations. Rien n’est pire, pour les élèves comme pour les futurs enseignants, que les situations d’échec que propose le ministre.

Le SNUipp dénonce vigoureu
sement cette utilisation d’étudiants comme moyen de remplacement. Il demande au ministre de faire cesser ce dispositif. Il demande la création de postes nécessaires pour répondre à ces besoins de remplacements et soutient les enseignants du département de Seine-St-Denis en grève jeudi 18 pour ces raisons.



Paris, le 17 février 2010

Communiqué et prise de position du SNUipp 93

Grève du jeudi 18 février 2010 – Comment poursuivre l’action ?

Les raisons de la grève dans les écoles maternelles et élémentaires en Seine Saint Denis :

Les enseignants des écoles se sont fortement mobilisés depuis le début de l’année scolaire pour exiger l’ouverture de la liste complémentaire pour obtenir des moyens de remplacement. De très nombreux rassemblements se sont tenus devant l’I.A , devant les bureaux des IEN, au ministère. La crise que connaissent de très nombreuses écoles a été provoquée par le refus ministériel de recruter des enseignants sur la liste complémentaire. Dans chaque commune ce sont des centaines de journées non-remplacées pour les élèves. L’embauche pour des périodes d’une semaine d’étudiants inscrits au concours de recrutement en lieu et place de fonctionnaires stagiaires est vécue comme une véritable provocation et si nous sommes solidaires de ces personnels précaires et allons tout faire pour qu’ils obtiennent une vraie formation, nous rappelons avec détermination qu’ «enseigner, c’est un métier, et un métier ça s’apprend ! ». C’est pour cette raison que nous demandons le retrait des décrets sur la formation des maîtres et l’ouverture de véritables négociations sur cette question.

La mobilisation s’est développée dans les collèges et lycées du département depuis le 1er février 2010, notamment contre les dotations horaires insuffisantes dans les établissements, contre la réforme de la formation des maîtres, contre la réforme du lycée. Après toutes les actions menées dans le secteur de l’éducation dans notre département comme au niveau national, la grève du jeudi 18 février 2010 a pour objectif de démontrer la convergence des revendications des enseignants des écoles élémentaires et maternelles avec celles des enseignants du second degré.*

Malgré la proximité des vacances de février, la grève de ce 18 février sera bien suivie dans les écoles à Pantin (50%),Stains (54%), Saint Denis (40%),Aubervilliers (35 à 40%), Noisy le Grand (30 à 40%), La Courneuve (20 à 30%), Epinay (20%). Cette grève est une étape dans la mobilisation, elle a pour objectif de rappeler au gouvernement que nous ne le laisserons pas casser le service public d’éducation.

Le SNUipp 93 réuni en bureau départemental extraordinaire ce mercredi 17 février 2010, ayant connaissance de deux appels nationaux à la grève (éducation le vendredi 12 mars, et interprofessionnel le emploi salaires retraites) le mardi 23 mars, appelle d’ores et déjà à ces deux journées de grève. Reste posée la question du développement de l’action à partir du mois de mars.

Propositions du SNUipp FSU 93 pour les assemblées générales de grève

du jeudi 18 février:

Dans la continuité de la mobilisation, nous devons élargir le mouvement tous ensemble, enseignants et parents. Nous pensons qu’entre les deux grèves des 12 et 23 mars ou après, nous devons proposer d’autres journées d’action. Le SNUipp 93 organise une consultation départementale qu’il va envoyer à toutes les écoles pour le retour des congés et fait les propositions suivantes aux Assemblées générales de grève du 18 février :

1 journée de grève entre le 12 et le 23 mars

Plusieurs journées de grèves avec la possibilité de se répartir au sein de chaque école sur ces différentes
journées (avec accueil des parents pour expliquer les réformes)

Grève reconductible à partir du 12 mars

Manifestations locales parents enseignants le même jour dans tout le département

Grève reconductible par roulement sur chaque école

Les actions proposées ne s’opposent pas, les résultats devront nous parvenir le plus vite possible.

Le conseil syndical du SNUipp se réunira le jeudi 11 mars et prendra les décisions au regard des résultats de la consultation et de l’évolution de la mobilisation.

Dépêche AFP

Enseignants et élèves de la région parisienne, venus surtout des collèges et lycées de la banlieue Est, ont défilé jeudi à Paris pour réclamer des postes d’enseignants et de surveillants, afin de stopper la "dégradation" des conditions d’enseignement.

Dans un cortège bigarré, où chaque délégation arborait la banderole de son établissement "en lutte" ou "en colère", de 1.500 à 5.000 personnes selon les sources, soit davantage que lors des précédentes journées d’actions, ont défilé de Luxembourg jusqu’au ministère de l’Education nationale.

"Sarko, voleur, rends-nous nos postes !", scandaient des manifestants représentant "l’AG des grévistes d’Ile-de-France". Alors que les personnels de l’Education nationale de toute l’Ile-de-France étaient appelés à manifester, ceux venus de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne dominaient nettement. Dans le cortège étaient ainsi représentés des collèges et lycées du 93 (Aubervilliers, Aulnay, Bondy, Dugny, Epinay, La Courneuve, Montreuil, Noisy-le-Grand, Pantin, Saint-Denis ou Sevran), quelques-uns du 94 (Créteil, Nogent-sur-Marne, Vitry-sur-Seine) et une poignée de Paris.

Dans ces établissements, "il y a un sentiment d’abandon", a résumé à l’AFP la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison. Contrairement aux manifestations récentes, il y avait pas ou peu de référence aux violences scolaires et la tonalité était donnée par l’autocollant arboré par un manifestant: "Supprimer 16.000 postes, ça c’est violent".

"L’agression, elle vient du ministère", a affirmé à l’AFP Olivier Mahéo, professeur de français et histoire-géographie au lycée professionnel Suger de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en référence au nombre d’emplois d’enseignants qui va être supprimé à la rentrée 2010 au niveau national. "On nous a enlevé tellement de moyens qu’on ne peut plus faire notre travail. Cela fait 13 ans que je travaille en Seine-Saint-Denis et en 13 ans, la dégradation est visible. Récemment dans mon lycée, il y a eu deux absences non remplacées pendant plusieurs semaines", a-t-il expliqué. "Tout ce qui a pu être gagné en 1998 (lors d’un mouvement qui a obtenu la création de postes de surveillants en Seine-Saint-Denis, ndlr), non seulement est perdu mais on est revenu à une situation pire qu’avant", a-t-il ajouté. Dans l’académie de Créteil qui réunit le 93, le 94 et la Seine-et-Marne, 9% des enseignants du secondaire étaient en grève jeudi, dont 18% en lycée professionnel, selon le rectorat. Dans une lettre adressée jeudi au ministre de l’Education nationale Luc Chatel, Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-France et candidat à sa réélection, a soutenu les mécontents: "il faut créer des postes de surveillants à temps plein dans les établissements. Il faut stopper les suppressions d’emplois", a-t-il écrit.

"Tous les jours la communauté éducative exprime haut et fort dans la rue son malaise. Vous devez l’écouter et décréter en urgence un ambitieux plan de recrutement pluriannuel", a-t-il ajouté. De leur côté, les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), où a eu lieu une agression d’élève début février, ont repris le travail, mais en contestant jeudi les "retenues sur salaire" qui leur ont été notifiées par l’Education nationale. Ceux du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais (Val-de-Marne), où a eu lieu une autre agression, ont eux annoncé qu’ils seraient présents vendredi, mais seulement pour "accueillir" les élèves.

En Seine-Saint-Denis, les professeurs parient sur la "grève marchante"

LE MONDE

"Nous sommes les équipes mobiles de grève ", s’amuse Karine Arditti, professeure d’histoire-géographie. Un clin d’oeil ironique aux équipes mobiles de sécurité mises en place depuis octobre 2009 pour répondre aux problèmes de violence dans les établissements scolaires. Dans la bouche de cette enseignante du lycée Henri-Wallon d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), cette expression n’est pourtant pas qu’un clin d’oeil.

Depuis le 1er février 2010, Mme Arditti a cessé le travail et quitté sa "salle des profs". Moteur du mouvement, les enseignants grévistes de son établissement ont organisé des visites dans tous les "bahuts " voisins. Une trentaine au total, à raison de "trois ou quatre par jour".

Ces enseignants protestataires constituent le fer de lance d’une mobilisation qui fait tâche d’huile depuis plusieurs semaines dans le département et qu’ils espèrent élargir. Jeudi 18 février 2010, les deux chiffres du "9-3" dominaient encore sur la plupart des banderoles de la manifestation qui, à Paris, a rassemblé quelques milliers de participants.

A la veille des vacances, une dynamique semble s’être enclenchée. "Lors de la première assemblée générale à Aubervilliers, il y a trois semaines, nous étions environ 200 personnes, raconte Ioannis Bolis, professeur d’éco-gestion au lycée Henri-Wallon. Une semaine plus tard, entre 600 et 700." Jeudi 11 février, c’est un millier d’enseignants qui a manifesté dans la capitale, et plus du double le 18. Certaines écoles primaires se sont jointes à un mouvement désormais sorti des limites du département.

Véronique Decker, directrice de l’école primaire Pierre-et-Marie-Curie de Bobigny (Seine-Saint-Denis), y voit là la récompense de la stratégie de la "grève marchante" des enseignants. "Tout a commencé au lycée Henri-Wallon, avec des jeunes profs plutôt marqués à l’extrême gauche. Même s’ils sont syndiqués, ils n’ont pas demandé à leurs représentants d’organiser une journée de grève. Ils sont allés directement convaincre leurs collègues de se mobiliser." Les grévistes ont expliqué leur opposition aux suppressions de postes, informé leur collègues sur les manifestations ou "tracté" à la sortie des écoles pour "sensibiliser les parents". "On est partis en grève sur des convictions personnelles", assure Rémy Logie, de la même école et membre de SUD-éducation.

Fortement syndiqués

En Seine-Saint-Denis, les professeurs, plus jeunes qu’ailleurs, restent fortement syndiqués. Pourtant, lors des assemblées générales, les syndicalistes présents n’occupent pas la tribune, affirment les participants. "La grève fonctionne beaucoup dans l’informel et dans l’humain, décrypte Véronique Decker, pas dans la saisine syndicale."

Les récents épisodes de violence dans les lycées, tout comme le refus du ministère de reconnaître aux enseignants du lycée Adolphe-Chérioux l’exercice du droit de retrait, ont créé un contexte favorable à la propagation du mouvement. Les contestataires de Seine-Saint-Denis, lisent eux cette violence scolaire comme "un symptôme" de la dégradation liée aux suppressions de postes. Un axe de bataille auquel ils relient la réforme de la formation des enseignants et le manque de remplaçants.

A la veille des vacances scolaires en Ile-de-France, les grévistes sont satisfaits. "On a montré l’existence d’un ras-le-bol", dit Ioannis Bolis. Beaucoup évoquent la mythique mobilisation des enseignants de ce département en 1998. Même s’ils le souhaitent tous, ils ignorent si leur revendications, reprises par les syndicats, s’étendront au-delà de l’académie de Créteil, ou si les vacances lui porteront un coup fatal. La journée nationale prévue le 12 mars prochain apportera une première réponse.

Yann Bouchez

Article paru dans l’édition du 20.02.10

Pour info, l’appel de la FCPE 93 qui appellait à l’Ecole déserte de la maternelle au lycée le jeudi 18 février 2010.

Cette année 2010 est marquée par une aggravation des conditions d’apprentissage sans précédent pour nos enfants tant dans le premier degré que le second degré.

L’inquiétude vient d’abord du non-remplacement des enseignants absents dans le 1er degré comme dans le deuxième degré. Depuis la rentrée ce sont des milliers de journées d’absences sans r remplacement, ce sont des conditions d’enseignements qui se dégradent au détriment de nos enfants.

L’Education Nationale, une fois de plus, refuse d’ouvrir la liste complémentaire de l’UIFM. Cela est directement lié à la mise en place de la réforme par la masterisation avec suppression de l’UIFM.

Depuis plusieurs mois nous dénonçons la paupérisation des moyens mis par l’Education Nationale, et ce, malgré nos différentes actions. Le Rectorat persiste dans sa décision de continuer à supprimer des postes d’enseignants mettant en péril le bon fonctionnement des établissements. Le nombre d’heures de cours non assuré est en augmentation permanente.

Pour ces raisons la FCPE de Seine Saint-Denis appelle les parents d’élèves à ne pas mettre les enfants à l’école le 18 février 2010.

L’objectif de cette journée est de créer un mouvement départemental unitaire pour exiger dans chaque classe, devant chaque enfant, tous les jours, des enseignants formés.

Nous exigeons aujourd’hui la mise en place d’une Politique Publique d’Education Nationale qui assure la réussite de chaque enfant.

Il s’agit de porter des propositions nouvelles pour un système éducatif plus juste et plus égalitaire. Un système éducatif qui réponde pleinement aux besoins de la société, un système éducatif qui dispose à tous les niveaux des moyens nécessaires à ses missions et qui refuse les déterminismes scolaires et sociaux, un système éducatif qui relance la démocratisation de l’accès au baccalauréat, et diminue le nombre de sorties sans qualification.

· Pour un Service d’Education Public laïque et gratuit, de la maternelle à l’université.

· Pour la création de postes répondant aux besoins du service public et assurant l’amélioration des conditions d’étude des élèves et de travail des enseignants.

· Contre la suppression systématique de dizaines de milliers de postes.

· Pour l’abandon de l’actuelle réforme de la formation des maîtres, de ses textes d’applications concernant la formation

· Contre le démantèlement des Réseaux d’Aides Spécialisés pour l’Aide aux Elèves en Difficultés !

· Pour la création d’un véritable pôle d’enseignants remplaçants, titulaires et formés, aux fins de pouvoir répondre dans de bonnes conditions, aux besoins de remplacement de courte et de longue durée.

· Pour le retrait de la réforme du Lycée Professionnel (bac pro 3 ans)

· Pour la promotion et le développement de l’école maternelle

· Pour l’arrêt de la déstructuration du service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche

· Pour une véritable politique de l’éducation prioritaire qui assure partout le droit à une éducation de qualité et à la réussite

· Contre les logiques de mise en concurrence des établissements et des individus

· Pour l’abandon de la suppression des cartes scolaires et universitaires

……….

L’Ecole Publique n’a pas la vocation de régler tous les problèmes de la société, elle en est une des principales victimes.

La Politique gouvernementale en fragilisant les acteurs de la société civile fragilise l’Ecole Publique.

Protéger et faire grandir la Société c’est protéger et faire grandir l’Ecole Publique.

LE 18 FEVRIER CEST AUTOUR DE CES VALEURS QUE NOUS NOUS RETROUVERONS, POUR L’ECOLE PUBLIQUE, POUR LE DROIT A LA REUSSITTE, POUR L’EGALITE DES CHANCES DE TOUS LES JEUNES DE NOTRE DEPARTEMENT.

Fait à Bobigny le lundi 15 février 2010.