Les services administratifs déconcentrés (IA / Rectorat) rouages essentiels du bon fonctionnement et de l’existence du service public d’Education sont menacés. La FSU 72 a lancé une pétition à reprendre dans tous les établissements.
Tract pétition à télécharger
ici
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Pour réussir cette véritable casse, le Ministère et le Rectorat restructure :
D’abord la mise en place de Chorus puis maintenant d’Ulysse pour la gestion des frais de déplacement. C’est une entreprise privée qui a obtenu le marché ( de 3 000 000 € HT à 5 149 999 € HT !). Pour faire l’économie des emplois, on privatise.
Ensuite, la « réorganisation » des services informatiques – dénommée nouveau Schéma Directeur des Infrastructures (SDI)-. A l’arrivée quelques plate formes interrégionales. L’académie de Nantes va se retrouver dépouillée de ses missions actuelles, les agents en inspections académiques appelés à disparaître. Une fois la réorganisation passée, le marché pourrait peut-être se révéler juteux pour d’autres entreprise privées.
Enfin, on mutualise, c’est-à-dire que les Inspections Académiques sont amenés à disparaître comme unité autonome de plein exercice. Elles vont se transformer en services rectoraux spécialisés et déconcentrés.
A la rentrée 2010, 2 mutualisations de services sont prévues :
· la gestion des bourses du 2d degré de toutes l’académie par l’IA de la Sarthe
· la gestion des maîtres de l’enseignement privé par l’IA de la Vendée
A la rentrée 2011,
· c’est l’ensemble de la gestion des personnels du 1er degré qui partira à l’IA 49.
Des suppressions d’emplois qui s’accumulent
Cible privilégiée des suppressions d’emplois, les services administratifs du rectorat ou des inspections académiques paient au prix fort la RGPP
· au plan national
5 500 suppressions depuis 2004, 500 suppressions en 2010
· au plan académique
84 emplois supprimés depuis 2007…
… ce qui représente quasiment les effectifs cumulés des IA de la Mayenne et de la Sarthe !!!
La rentrée prochaine verra ainsi 27 suppressions de"postes" 20 dans les IA et le rectorat, 5 sur les moyens de remplacement, 2 postes SDI (informatique)
La proximité : un archaïsme dépassé ou une notion essentielle du service public ?
Le service des examens a déjà, cette année, été centralisée sur le rectorat de Nantes laissant nombre de familles et de jeunes dans le désarroi lorsque le moindre problème se pose. Aucun accueil n’est prévu dans les IA départementales pour répondre et aider les personnes qui se présentent.
Alors que les services ont déjà du mal à fonctionner :
· Imagine-t-on, l’année scolaire prochaine, des parents d’élève du sud Vendée ou d’un autre département de l’académie trouver une réponse immédiate et rassurante sur un problème de bourses alors que le dossier de leur enfant sera géré par les services de l’Inspection Académique de la Sarthe ?
· Imagine-t-on les professeurs des écoles résoudre un problème de carrière, une erreur sur leur bulletin de salaire avec un service du personnel basé à Angers ?
Et demain, pour faire face à une charge de travail toujours croissante avec moins de personnels, l’accueil, par plate forme téléphonique risque de plus être assuré que quelques demi journées par semaine !
L’avenir des personnels en question…
Le rectorat s’embarrasse peu de la préservation des compétences acquises et de l’avenir par les personnels des IA qui sont soumis à ces suppressions d’emplois ou à la mobilité contrainte. Surtout que les plus touchés sont les personnels les moins bien payés et les plus soumis aux contraintes hiérarchiques.
La situation générale provoque un malaise permanent, devient une source d’inquiétude et risque de générer stress et démotivation.
Pour accroître le malaise, le ministère propose à certaines catégories, des primes en échange de leur participation aux restructurations et suppressions d’emplois..
Il est essentiel de refuser cette mécanique infernale et de proposer un front commun quelque soit la catégorie, la fonction ou le syndicat.
