10 décembre, une cinquantaine d’Emplois de vie scolaire ont occupé symboliquement l’antenne du miroir de l’ANPE pour rappeler à l’Etat et à l’Education Nationale leurs obligations.
Devant la presse écrite, en présence de la directrice départementale de l’ANPE et du secrétaire général de l’Inspection Académique, les revendications des EVS ont été rappelées :
l’ANPE et l’Inspection Académique s’étaient engagées, pour la dernière année des contrats à un suivi individuel et à une formation pour chaque personne en CAV ou CAEmais, faute de moyens, rien n’est prévu.
abrogation du décret du 3 février du Préfet de région et du directeur régional du travail et de l’emploi limitant les CAE à 18 mois. Cette limitation entraîne des fins de contrat en cours d’année scolaire. Désorganisation, déstructuration du travail entamé, ces décisions révèlent un profond mépris du travail accompli par les personnels et "une indifférence" aux besoins des élèves.
nécessité d’arriver à des emplois stables. Que ce soit pour l’aide administrative et à la vie de l’école ou l’aide à l’intégration d’enfants porteurs de handicap, l’école a besoin de ces nouveaux emplois et de personnes formées pour les occuper. Le statut précaire des emplois aidés est une mauvaise réponse à un vrai problème. Quel sens peut avoir une rotation tous les 2 ou 3 ans de personnes différentes pour assurer des missions indispensables au bon fonctionnement du service public.
A missions durables, emplois durables !
C’est un véritable plan social qui se prépare dans l’Education nationale puisque, fin juin, 45 000 personnes sous statut de contrats aidés devraient se retrouver au chômage.
La directrice de l’ANPE s’est engagée à transmettre les questions aux responsables politiques. Nous avons promis de revenir chercher les réponses.
Sur la question de la VAE, le directeur de l’agence du miroir s’est engagé à ce que, 2 mois avant la fin des contrats, chaque personne sera reçu individuellement. 36 mois sont nécessaires pour déposer un dossier, avec l’arrêt des CAV ou CAE fin juin, les personnes n’auront que 34 mois. Des périodes antérieures pourront être prises en compte pour arriver à 36 mois. Le coût financier de cette validation pourrait être pris en charge par le futur "pôle emploi" mais sans plus de précision.