AUGMENTATION DES SALAIRES
ET DU POUVOIR D’ACHAT,
les UD CGT / CFDT / FO / CFTC et la FSU appellent à des initiatives communes dans tout le département de la Sarthe.
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AUGMENTATION DES SALAIRES
ET DU POUVOIR D’ACHAT,
les UD CGT / CFDT / FO / CFTC et la FSU
appellent à des initiatives communes
dans tout le département de la Sarthe.
La question de l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat est une préoccupation forte des salariés du privé et du public. Le gouvernement et le patronat n’y apportent aucune réponse satisfaisante.
Dans les fonctions publiques, la journée du 24 janvier pour l’augmentation des salaires a montré la capacité des organisations de fonctionnaires à se mobiliser pour exiger le rattrapage des pertes de salaires et leur maintien de leur pouvoir d’achat, mais aussi pour le refus des suppressions d’emplois et la défense des missions de service public.
Dans le privé, les organisations syndicales de la Sarthe entendent agir ensemble pour parvenir au déblocage et à la relance des négociations salariales.
Dans les entreprises sarthoises et dans la complémentarité des actions prévues par les structures professionnelles, les organisations départementales entendent favoriser au maximum les convergences des actions syndicales en cours. Elles appellent les équipes syndicales à se rencontrer et à donner, partout, un large écho à une demande de rendez-vous autour des NAO (Négociation Annuelles Obligatoires) pour permettre l’expression des salariés, du privé en direction de leurs employeurs sous des formes d’actions adaptées.
En direction des pouvoirs publics, les organisations syndicales départementales entendent poursuivre leur action, pour imposer de réelles négociations salariales, l’exigence du maintien et de la progression du pouvoir d’achat. Les entreprises bénéficient d’un côté d’importantes exonérations de cotisations sociales qui mettent en danger les budgets de la protection sociale et de l’autre refusent obstinément d’accorder les augmentations de salaires auxquelles les salarié-e-s ont droit.
Par ailleurs, elles réaffirment leur désaccord sur la politique de gouvernement qui oppose temps de travail et pouvoir d’achat. La majoration des heures supplémentaires et la monétarisation prévue des congés, RTT et CET creusent les inégalités entre les salariés, et mettent en péril l’équilibre des budgets sociaux. Cette politique « du travailler plus pour gagner plus » n’apporte aucune réponse satisfaisante aux problèmes d’emploi et de pouvoir d’achat. Elle participe à une remise en cause des 35 heures et de la définition nationale et hebdomadaire du temps de travail.