Le gouvernement et la Direction Générale ne pourront pas dire que tout ronronne à pôle emploi.

A l’appel du SNU-FSU pôle emploi le 14 novembre, puis de l’intersyndicale le 15, les salarié-es de pôle emploi se sont mobilisé-es, pour alerter le gouvernement, la Direction Générale et plus largement les citoyennes et citoyens sur la dégradation du service rendu aux usager-e-s de pôle emploi (Demandeuses et demandeurs d’emploi et entreprises) et la dégradation des conditions de travail des personnels.

Au lendemain du 15, l’intersyndicale régionale, composée de SUD, SNU-FSU POLE EMPLOI, SNAP, CFDT, CFTC tenait à rappeler leurs revendications :

· Une augmentation des effectifs, sur toutes les filières et toutes les structures,

· Le respect des métiers et des filières,

· La CDIsation de tous les précaires de Pôle Emploi,

· Une augmentation générale des salaires et des traitements,

· De meilleures conditions de travail qui passent par :

· Le respect d’une double file à l’accueil avec deux AC et deux SARC

· Le droit à l’information, à la formation, à la veille documentaire

· Le maintien des réunions de service, des réunions d’équipe et 2 heures de veille mensuelle

· Une réelle information sur le projet immobilier et les implantations géographiques

· Le retour à un Service Public de l’Emploi de haut niveau, au service de ses usagers.

La Direction régionale ayant préféré remettre ses réponses à plus tard, l’intersyndicale a souligné qu’elle ne se contenterait pas d’un semblant de dialogue !

Chaque jour dans les agences, dans les structures la persistance d’un malaise profond pour les personnels et les usager-e-s est constaté.

La lutte continue, sous d’autres formes, dans l’unité syndicale la plus large possible, pour que dès l’arrivée du prochain Directeur Général – concomitante avec l’entrée en vigueur de la prochaine convention tripartite –, nous construisions les conditions d’une mobilisation large et puissante.

Pour le SNU-FSU pôle emploi, le personnel vient d’adresser un avertissement fort au gouvernement et aux parlementaires qui vont voter demain un budget en baisse de 15% pour la politique de l’emploi en 2012.