Une deuxième AG s’est tenue sur le site du Mans en présence d’environ 80 étudiant-es et de plusieurs formateurs ce mardi 21 janvier. Ces derniers ont fait part de leur soutien aux étudiant-es. Ils ont eux-mêmes envoyé un communiqué de presse pour exprimer leur position quant aux difficultés qu’ils rencontrent dans la mise en oeuvre de la réforme de la formation.

Communiqué de presse des formateurs

Les étudiant-es se sont organisé-es en commissions pour d’une part préciser leurs revendications, et d’autre part réfléchir à la manière d’étendre leur mouvement, notamment aux autres sites de l’académie. Des délégations vont être constituées chargées de prendre contact avec les étudiant-es de Laval, Angers, Nantes, La Roche-sur-Yon.



Les revendications sont de trois niveaux. Elles portent :


"-" sur la place du concours. Comment concilier formation professionnelle, recherche et stages ? La place du concours en M2 pose des problèmes insolubles qui nuisent à une formation de qualité.
"-" sur la question de la construction des maquettes, et du manque de progressivité notamment entre la formation non-professionnelle (disciplinaire, didactique) et la formation professionnelle.
"-" sur la question de la gouvernance, c’est-à-dire des moyens et de l’inéquité qui tend à se généraliser dans les fonctionnements des différents sites (en terme de postes, de conditions de stage- suivi ou pas par des PEMF, date des stages…)

Plusieurs initiatives sont envisagées, dont celle d’un rassemblement national à Poitiers le 4 février, date de la rencontre des nouveaux président-es d’ESPE.

Le SNUipp-FSU 72 a proposé qu’un 4 pages spécial formation initiale soit rédigé conjointement avec les étudiant-es et les formateurs pour le prochain bulletin "Enjeux" afin que la profession soit informée à la fois de la situation actuelle et des enjeux du mouvement de protestation.