Pour en finir avec le délit de solidarité, à l’appel d’un collectif d’associations (dont RESF), syndicats (dont la FSU), de partis politiques, un rassemblement est organisé le Jeudi 9 février à 18 heures devant le Palais de Justice
Qui est coupable / Qui est responsable ?
L’Etat Français et le conseil Départemental des Alpes Maritimes qui
bloquent la frontière italienne laissant des enfants et des familles de
réfugié‐e‐s errer en perdition dans la montagne ?
Ou Cédric Herrou et les habitants de la vallée de la Roya qui ont ouvert
leur porte et accueilli chez eux ces jeunes mineurs ou ces adultes
en grande détresse ?
« Si la solidarité est un délit,
alors nous sommes tous des délinquants »
Venir en aide aux réfugiés n’est pas un crime !
En France aujourd’hui, on assiste à une recrudescence des poursuites visant à empêcher l’expression de la solidarité envers les migrants, réfugiés, roms, sans papiers… convocation à la police ou à la gendarmerie, garde à vue, perquisitions, poursuites judiciaires… La contestation des politiques menées est assimilée à de la rébellion.
La solidarité n’a jamais été inscrite dans la loi comme un délit… Et pourtant, 12 procès pour délit d’humanité sont programmés pour 2017. Inacceptable ! C’est le soutien à l’ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect. Il y a des lignes rouges que nous ne pouvons accepter.
Pour faire vivre le droit d’asile, la solidarité, les valeurs d’humanité et de fraternité, Pour en finir avec le délit de solidarité
Rendez-vous le Jeudi 9 février à 18 heures devant le Palais de Justice du Mans.
ci-dessous le flyer d’invitation