Respect des droits fondamentaux

Egalité et solidarité pour les sans papiers

Samedi 5 avril

14h30

place de la République

LE MANS

Nous sommes nombreux-ses engagé-e-s dans le soutien aux personnes, familles et enfants sans papiers. Force est de constater que les derniers textes législatifs ont encore diminué les possibilités d’accéder à une régularisation.

Actuellement nombre de dossiers restent au mieux sans aucune réponse, au pire des obligations de quitter le territoire français viennent frapper des familles et des enfants.

Nous sommes tous et toutes confronté-e-s à une absence de réel dialogue avec les autorités préfectorales.

  • Pour renforcer le rapport de forces, gagner l’opinion publique
  • Pour rendre visible ces situations, briser le mur du silence…
  • Pour construire une intervention permanente en complément des indispensables conférences de presse, manifestations, parrainages et soutiens juridiques que nous menons.

RESF, avec toutes les associations et citoyen-nes engagé-e-s dans la solidarité propose de tenir une initiative hebdomadaire en centre ville ou dans des quartiers sur le thème du devoir de mémoire, de la solidarité et de la vigilance au présent.

Des artistes, ont accepté de s’engager. Le 5 avril est une journée nationale de mobilisation.

A partir du 5 avril, tous les samedis à 14h30 place de la République

Nous demandons la régularisation avec un titre de 10 ans, qui permette de vivre sans angoisse et d’accéder aux droits fondamentaux pour tous les étrangers

Les étrangers ne sont pas dangereux, mais en danger. Les droits de l’Homme doivent être respectés pour tous et partout.

Ces jeunes, ces hommes et ces femmes, nos voisins, nos proches, sont une richesse : ayons le courage de l’affirmer, construisons une société ouverte au monde, dynamique et chaleureuse.

Mettons fin aux expulsions, donnons à ceux qui vivent à nos côtés le droit au séjour, c’est-à-dire le droit à la dignité.

· Le droit d’asile doit redevenir dans les faits un droit fondamental.

plus de 80% des demandes sont rejetées.

· Le droit à l’éducation et à la vie privée

Nous savons que leur vie est ici et qu’ils ne repartiront pas, ils doivent être régularisés avec un droit au séjour durable.

· Le droit de vivre en famille

Vivre en famille, bénéficier du respect des liens privés : ces droits doivent être reconnus dans les faits et toutes les restrictions au regroupement familial supprimées.

· Le droit des enfants

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant doit être prise en compte, afin que l’intérêt supérieur de l’enfant soit réellement la préoccupation essentielle dans toutes les décisions administratives ou judiciaires le concernant.

· Le droit de se soigner

Le droit à la santé doit être garanti pour tous, français ou étranger, avec ou sans papier.

· Le droit d’avoir des droits

Vivre, se loger, travailler normalement, échapper aux marchands de sommeil, aux patrons qui exploitent illégalement, payer des cotisations sociales et des impôts, bref vivre en concitoyen-nes n’est pas exorbitant.

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