Instance sanitaire informelle du 20 octobre 2022

(Compte-rendu de l’instance en audioconférence du jeudi 20/10/2022)

Étaient présent-es pour l’administration :

Mme la Secrétaire Générale,

Mme la Médecin de prévention,

M. L’IEN adjoint à l’IA-DASEN chargé du 1er degré,

Mme La responsable de la Division des Finances et de l’Administration Générale (DIFAG),

Mme la Conseillère de prévention départementale pôle 3SCT.

Etaient présent-es pour les représentant-es syndicaux-ales :

Eric Demougin FSU-Snuipp, élu CHSCTD, SD FSU,

Hélène Lachendroviecz SNES-FSU, élue CHSCTD,

une représentante UNSA-Education,

un représentant Force Ouvrière,

une représentante du SGEN-CFDT. 

  • Point de situation par Mme la Secrétaire Générale, Mme le médecin de prévention et par M. L’IEN-adjoint à l’IA DASEN chargé du 1er degré :

Le taux d’incidence était de 100 pour 100 000 fin août. Il est de 605 cette semaine.

Ce n’est ni une vaguelette ni une grosse vague. C’est une vague qui nécessite des réponses adaptées.

Le système de santé n’est pas véritablement impacté. Il n’y a pas de chiffre disponible en Sarthe sur les cas Covid en réanimation.

Le seul chiffre disponible est celui national des hospitalisations en réa pour covid : 1069 personnes.

En termes de virus, le BA.5 est majoritaire aujourd’hui. Le BA.2.75, est peu répandu, Le BQ11 est un nouveau variant émergent avec des signes digestifs plus importants que ceux respiratoires.

Il faut renforcer les gestes barrière et l’aération.

La cellule COVID de la DSDEN n’a pas été réactivée mais il reste une adresse mail à disposition des chefs d’établissement et des IEN.

Les remontées de cas positifs se font dans un formulaire en ligne. La DSDEN est toujours en lien avec l’ARS.

En semaine 38 remontée de 422 cas.

237 cas présents dans le premier degré, 185 en second degré.

En semaine 41, 208 cas confirmés,

108 dans le premier et 100 dans le second.

Evolution des cas positifs chez les personnels :

en semaine 37 le covid touche 30 à 35 personnes.

La semaine dernière (41) 10 cas sont avérés.

Les bronchites et bronchiolites se multiplient sans rapport avec le covid.

Sur l’adresse mail dédiée au covid il y a quelques questions en lien avec l’activité scolaire mais l’activité était calme. Il y a des questions à propos des sorties scolaires par exemple.

Les vacances vont créer une coupure qui va améliorer ou pas la situation.

Pour le premier degré, l’ensemble des paramètres (fin de période, autres éléments sanitaires et pas seulement le covid) il y a une recrudescence d’absences. La situation de remplacement est rendue difficile. Les formations remplacées sont suspendues pour pallier aux absences les plus importantes.

Les priorités restent

  • les situations d’écoles isolées,

  • celles où l’absence dure,

  • celles des classes de CP et de CM2.

45 classes étaient non remplacées sur le département la semaine dernière.

  • Propos introductif de la FSU :

C’est la 3ème année de covid. Si la mortalité a régressé, les covid longs augmentent, parfois très invalidants, de plus en plus de cas sont reconnus au titre de la maladie professionnelle. Au moins une situation de demande existe en Sarthe. La FSU refuse l’idée de banalisation selon laquelle il faut vivre avec. Il faut tout faire pour éviter des contaminations.

Les non remplacements sont nombreux dans le premier degré, faute de remplaçant-es en nombre suffisant, alors que la circulation virale est faible. Cela ne présage pas d’un avenir serein pour l’école. Rien au final n’a été véritablement programmé pour diminuer significativement les effectifs, augmenter les surfaces de locaux. Au contraire, des municipalités projettent de rassembler des classes qui aujourd’hui occupent plusieurs bâtiments à des fins d’économie de chauffage. Ce sera notre première question.

La FSU rappelle la nécessité d’un plan d’urgence afin de garantir pour l’école un fonctionnement qui ne soit enfin plus dégradé et qui anticipe sur les crises futures. Un vaste plan visant à rendre neutre énergétiquement l’ensemble du bâti scolaire devrait être programmé et mis en œuvre.

  • Questions posées :

Question à propos de la tendance des collectivités à réduire les surfaces des locaux pour cause de chauffage.

Nous avons retour d’ores et déjà de collectivités locales qui font le choix de réduire le nombre de bâtiments et de pièces occupées sur un même site. C’est donc un resserrement spatial contraire aux nécessités sanitaires qui se produit et auquel sont confrontées les équipes. Ces dernières souhaitent que l’institution scolaire accompagne leurs demandes d’information, de rappels des avis sanitaires.

A défaut c’est sur elles que pèsent et pèseront des pressions qui créent tension et conflit.

Réponse de l’administration :

L’IA adjoint n’est pas au courant. Il exprime que dans cette situation il faut aller chercher l’appui des IEN.

La FSU précisera que pour l’instant, dans les situations connues, l’IEN n’est pas entrée en soutien.

 

Question à propos de l’Aération et des économies d’énergies:


Dans certaines communes, des maires ont demandé aux personnels des écoles de ne plus ouvrir les fenêtres pour économiser le chauffage en raison de l’augmentation des coûts de l’énergie. Cette demande entre en contradiction avec les recommandations d’aération des autorités sanitaires. La DSDEN a-t-elle prévu une communication en direction des communes pour rappeler les consignes sanitaires? Où en sont les équipements en capteurs CO2, outils qui optimisent les temps d’aération,
au bénéfice de tout le monde ?

Ces équipes sollicitent donc l’accompagnement de l’administration pour rappeler aux collectivités les consignes d’aération préconisées, de surface permettant le cas échéant d’aborder de façon satisfaisante un cadre épidémique non terminé et potentiellement renouvelé à l’avenir.

Réponse de l’administration :

L’administration confirme la nécessité d’aérer. Là encore ce sont les IENs qui doivent être alertés en cas de réticence des collectivités.

Sur les capteurs :

Un courrier a été envoyé à toutes les collectivités pour bénéficier du dispositif d’aide à l’équipement en capteurs fin septembre. Les derniers dossiers seront traités sur janvier 2023. Depuis cet envoi, pas de retour massif. Un ou deux dossiers depuis la rentrée de septembre. Identique aux chiffres de fin d’année :

780 capteurs achetés par les municipalités, pour 180 à 185 structures.

Ca représente 85 communes, ou 88/90 en comptant les sivos.

Question à propos des ASA garde d’enfant spéciales COVID

Certains personnels dont la nourrice a le COVID épuisent en une seule fois tous leurs droits de l’année à congé pour garde d’enfants. Les ASA gardes d’enfants spéciales COVID ont elles vocation à reprendre ?

Réponse de l’administration :

Nous n’avons pas d’information. Nous nous renseignons...

Instance sanitaire informelle du 22 septembre 2022

(Compte-rendu de l’instance en audioconférence du jeudi 22/09/2022)

Étaient présent-es pour l’administration : Mme la Secrétaire Générale, Mme la Médecin de prévention, M. L’IEN adjoint à l’IA-DASEN chargé du 1er degré, Mme La responsable de la Division des Finances et de l’Administration Générale (DIFAG), Mme La Responsable du pôle 3SCT, Mme la Conseillère de prévention départementale pôle 3SCT.

Etaient présent-es pour les représentant-es syndicaux-ales : Antoine CHAUVEL, secrétaire suppléant du CHSCT-SD, FSU, Hélène Lachendroviecz et Laurent Blancs, SNES-FSU, une représentante UNSA-Education, un représentant Force Ouvrière, une représentante du SGEN-CFDT. 

  • Point de situation par Mme la Secrétaire Générale, Mme le médecin de prévention et par M. L’IEN-adjoint à l’IA DASEN chargé du 1er degré :

Mme La Secrétaire Générale ouvre l’instance en indiquant que la rentrée s’est faite dans un contexte de situation sanitaire apaisée par rapport à l’année dernière. Les indicateurs sont néanmoins actuellement en train de remonter. La 8ème vague est attendue mais on en ignore encore l’intensité. Il faut vivre avec ce virus.

Il y a eu une instance sanitaire informelle à l’échelle académique la semaine dernière.

Le taux d’incidence était de 129 pour 100 000. Il est de 250 000 cette semaine. Pour mémoire, il était de 4 000 en février dernier et 1 500 en juillet.

Le R/effectif était de 0,7 en juillet, 0,8 en août et de 0,98 la semaine dernière.

Le niveau de contamination est bas mais la vigilance est de mise. Le système de santé n’est pas impacté. Le virus actuel est un sous-variant d’Omicron.

Il convient de protéger les personnes vulnérables, les personnes de plus de 80 ans et les personnes présentant des comorbidités.

Mme Le Médecin de prévention indique que cette rentrée s’est faite dans un contexte assez favorable. Le protocole sanitaire était donc réduit au socle. Les mesures sont les mêmes que dans la population générale : aération, gestes barrières… Les masques ne sont pas obligatoires. La cellule COVID de la DSDEN n’a pas été réactivée mais il reste une adresse mail à disposition des chefs d’établissement et des IEN. Les remontées de cas positifs se font dans un formulaire en ligne. La DSDEN est toujours en lien avec l’ARS.

Mme La responsable de la Division des Finances et de l’Administration Générale informe qu’un réassort en masques a été fait dans les établissements scolaires ou dans les circonscriptions. Les personnels qui souhaitent des masques doivent en faire la demande auprès des IEN de circonscription pour le 1er degré.

Propos introductif de la FSU :

Mme La Secrétaire Générale parle d’une « habitude à vivre avec le Covid ». Les représentant·es FSU ne peuvent dès lors qu’être étonné·es que, pour la deuxième rentrée consécutive, la mesure des choses n’ait toujours pas été prise. Pire, la crise de recrutement, liée à des conditions salariales et de travail dégradées, fait qu’il manque toujours plus d’enseignantes et d’enseignants. La situation actuelle du remplacement est déjà tendue alors qu’il n’y a qu’une circulation virale faible.

La FSU a rappelé son exigence d’un plan d’urgence pour l’école afin de répondre à la crise de recrutement et permettre, le cas échéant, d’affronter les crises sanitaires futures.

  • Questions posées :

  • Question du remplacement :

La FSU a fait état d’une situation déjà compliquée et a demandé qu’un point soit fait à ce sujet.

Mme La Secrétaire Générale indique que la question du remplacement n’est actuellement pas liée à la situation sanitaire. Le recrutement de contractuels n’est pas prévu.

M. L’IEN adjoint à l’IA-DASEN chargé du 1er degré ajoute que la question du remplacement est actuellement une question de problème de structure.

La FSU a demandé à ce qu’un point sur le remplacement soit fait lors de la prochaine instance sanitaire informelle. L’administration s’est engagée à ce que ce soit le cas.

  • Aération et purificateur d’air :

Où en est-on de la situation des installations de purificateurs d’air et de capteurs de C02 ?

Mme La Secrétaire Générale indique que la priorité est à l’aération des salles. Le Conseil départemental reste sur ses positions de non fourniture aux établissements de purificateurs d’air et de capteurs de CO2. L’Etat poursuit son dispositif d’aide des collectivités territoriales.