Etaient présents à ce CDEN :
"-" la Préfète, le DASEN, l’IEN adjoint, Le SG.

"-" Au titre des représentants des élu-es : le conseiller communautaire de Le Mans Métropole, deux conseillers départementaux.

"-" Au titre des représentants des personnels : 2 représentantes de l’UNSA, une représentante de FO et 5 pour la FSU (Dominique Chaperon, Julien Cristofoli, Hélène Lachendrowiecz, Catherine Le Gall et Lionel Quesne),
"-" Au titre des représentants des usagers 5 personnes de la FCPE.

"-" Une personne qualifiée désignée par la Préfète

"-" Ainsi que plusieurs représentants des services de la DSDEN, du conseil départemental et de la préfecture.

La FSU était la seule à avoir prévu une déclaration préalable. (Cliquez ici pour en prendre connaissance).

A l’issue de cette déclaration, un silence assourdissant a persisté jusqu’à ce que la Préfète se soit assurée qu’aucune intervention ne viendrait en réaction à notre conclusion et qu’elle propose de passer à la suite de l’ordre du jour. Il est en effet pour le moins curieux qu’au delà d’un regard embarrassé en direction de la délégation FSU, le représentant du conseil départemental n’ait pas souhaité intervenir en réaction à nos propos sur les PPP et à notre condamnation sans appel de la décision qui vient d’être prise. Nous faisions notamment référence, au choix inverse que venait de prendre le conseil départemental d’Indre et Loir "pour ne pas hypothéquer l’avenir, C’est un chèque en blanc, on ne sait pas où on va et cela nous coûterait une fortune." !!!

Carte scolaire :

Le DASEN a rappelé les différentes solutions qu’il souhaitait mettre en oeuvre à la renrée lorsqu’il y a comptage :

"-" si l’école est en-dessous du seuil alors qu’elle était en surveillance, la fermeture sera effective et l’enseignant-e sera affecté-e sur un autre support.

"-" si l’école est en-dessous du seuil mais que la situation n’aura pas été anticipée (pas de mise en surveillance), la fermeture sera également actée mais il y aura maintien de l’enseignant-e sur l’école pour l’année scolaire.

Les situations de fermeture / ouverture pour lesquelles nous avions de nouveaux éléments d’information à apporter ont ensuite été étudiées.

"-" Marolles : les arguments présentés par la délégation FSU au CTSD ont été entre temps validés par l’IEN. L’école étant au-dessus du seuil une ouverture a été prononcée.

"-" St Michel de Chavaignes : la délégation FSU est intervenue pour demander la levée de la mesure de fermeture pour cette école dont les effectifs au 30 juin sont remontés au niveau du seuil. Le DASEN n’a pas souhaité prendre de décision et s’est engagé à prendre l’attache de l’IEN (qui selon nous avait connaissance de ces chiffres dès vendredi !). Nous avons invité les enseignant-es et les parents (qui se sont mobilisé-es et déplacé-es devant la préfecture à cette occasion) à rester réactifs au moment de la rentrée.

"-" Maternelle Montaigu au Mans

La discussion a été longue et argumentée. La FSU a insisté sur le caractère particulier de cette école qui n’aura peut-être pas un effectif au-dessus du seuil de fermeture à la rentrée mais pour qui très vraisemblablementt, une quinzaine d’élèves devrait arriver avant la fin de l’année civile (dans le cadre de la livraison de logements). Le DASEN a fini par nous donner raison et a décidé d’un moratoire (levée de la mesure de fermeture, pas de comptage à la rentrée, observation sur l’année de l’évolution des effectifs). A n’en pas douter, c’est l’action concertée du SNUipp-FSU, des enseignant-es et des parents qui aura permis cette décision.

"-" CLIS 3 Marceau :

La délégation FSU a rappelé la montée subite des effectifs pour la CLIS des déficients visuels. On nous a répondu que l’IEN ASH et la DSDEN étaient attentifs à cette situation mais que l’arrivée des élèves sur la CLIS n’était pas encore avérée…

Les collègues seront reçues dans les jours qui viennent.

Le bilan des mesures étudiées en juin est donc le suivant :

9 ouvertures ou annulation de fermeture

"-" Arnage G Philipe

"-" Beaufay
"-" St Mars la Brière

"-" Le Mans Marceau (classe ordinaire)

"-" Le Mans Cité des Pins

"-" Le Mans S Busson

"-" Le Mans Germain Pilon

"-" Le Mans Montaigu

"-" Parigné Amtramgram

"-" Marolles

6 fermetures de classes et deux postes

"-" Laigné

"-" St Mars d’Outillé

"-" Fillé
"-" Le Mans Eugénie Cotton

"-" Chevillé/Avessé/Viré

"-" Le Mans Kergomard

"-" Le DASEN a également annoncé l’annulation des deux postes "dispositif expérimental / gestion des conflits" La FSU a rappelé à ce titre toutes les réserves et les réticences dont elle a fait part dans cette même instance, concernant Ce dispositif. Pour la FSU, c’est avant tout par le biais des RASED (prévention – remediation) que les situations "conflictuelles" peuvent être évitées ou dépassées.

Nous avions en avril dernier, dénoncé un disposItif annoncé à la va vite et sans concertation. Nous avons par conséquent demandé la mise en place un groupe de travail l’an prochain autour de cette question.

La délégation FSU a également abordé la question de la décharge de direction à travers deux situations suite à des mesures de carte scolaire :

"-" école Garnier Pagès, la demi-décharge avait été maintenue pour un an et il nous paraît indispensable de renouveler ce dispositif compte tenu de la particularité de cette école et notamment le fait qu’elle soit sur deux sites. On nous a répondu que la question était à l’étude.

"-" école de St Michel de Chavaignes : nous avons dénoncé à travers cet exemple la règle mise en place par la DSDEN qui consiste à maintenir pour un an le niveau de décharge dans le cadre d’une mesure de carte scolaire seulement si le directeur ou la directrice ne participe pas au mouvement. Pour un nouveau directeur ou une nouvelle directrice ou un faisant fonction, la tâche ne sera pas moins difficile, il n’est donc pas logique de baisser la quotité de décharge !

Rythmes scolaires

Nous avons réitéré notre demande d’une réunion du "groupe de pilotage" afin de tirer un premier bilan.

Décret Hamon – dérogation : (école libérant une demi-journée) : il a été rappelé qu’il faut accord à la fois du maire et du conseil d’école.Une dizaine d’écoles sont concernées dans le département.

La délégation FSU a cependant rappelé que dans les quelques situations où cela été mis en place, cela a généré d’importantes tensions…

Le DASEN a également précisé qu’à ce jour 232 communes sont engagées dans la démarche de PEDT.