De premières fuites organisées précisent les coupes sombres dans l’emploi. Catastrophe annoncée …
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- Dans le second degré, suppression de 5 000 postes Selon les prévisions d’effectifs de la Depp, 61 900 élèves en plus sont attendus dans les collèges et les lycées à la rentrée prochaine
- Dans le premier degré, le ministère prévoirait la suppression de 8 000 emplois, dont les 6 000 surnombres constatés à la rentrée 2010.
- Enfin le ministère envisagerait la suppression de 3 000 ETP (équivalents temps plein) liés à l’utilisation des étudiants en master 2 dans le cadre des stages en responsabilité.
Au final, ce sont près de 10 000 emplois qui seraient supprimés dans le 1er degré alors que les effectifs devraient continuer à légèrement augmenter. "Ainsi, à la rentrée 2010, l’augmentation du nombre d’élèves du premier degré serait de 13 800 élèves (+ 0,2 %) dans le secteur public et de 200 (donc une quasi-stabilité) dans le secteur
privé. En 2011, l’évolution serait contrastée avec 3 900 élèves de plus (+ 0,1 %) dans le secteur public et 2 400 élèves de moins dans le secteur privé (- 0,3 %)." note d’information du ministère
- 2000 postes pourraient être supprimés dans l’enseignement privé.
– 16 000 pour le public, – 2 000 pour le privé alors que les effectifs explosent dans le second degré public, progressent dans le 1er degré public surtout en maternelle et que l’enseignement privé régresse dans le 1er degré et stagne dans le 2nd degré. Encore une fois même dans un budget général de régression le privé est faorisé !
Le ministre de l’Éducation nationale a décidé cette année de confier aux recteurs la responsabilité de proposer une répartition des suppressions de postes académie par académie. « J’ai pensé que ce n’était pas en décidant moi-même que les 16 000 postes seraient prélevés dans telle académie sur tel levier d’action, comme ça, à la hache, que nous pourrions y parvenir. Non, c’est au plus près des réalités qu’on peut décider de tout cela. Il est très important d’associer les cadres aux décisions, de regarder comment optimiser », expliquait Luc Chatel le 8 juillet 2010.
Les recteurs ont reçu en juin, des fiches modes d’emploi pour organiser méthodiquement les suppressions (lire
Education : le cynisme politique du gouvernement mis à nu
)
Le refus de la transparence pour dissimuler les régressions
Contrairement aux années précédentes, le ministre ne souhaite pas communiquer cette répartition. « Il n’y aura aucun cumul des remontées des recteurs » donnant à voir le nombre de suppressions de postes « par catégorie » au niveau national, prévient Luc Chatel. « Les grandes lignes des gisements d’efficience ne seront pas connues », avait-il insisté.