lettre aux parents d’élèves à afficher et/ou diffuser à la sortie des écoles

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L’assemblée générale du 30 avril a décidé (à 80%) du principe d’un jour de grève : ce sera le 9 juin.

Après le 27 mai, journée nationale de mobilisation où François Fillon a refusé de recevoir le collectif national et l’intersyndicale,

réussir une mobilisation forte, tous personnels confondus avec les parents d’élèves et leurs associations.

Un outil : le tract aux parents d’élèves (page 4 et sur le site)

Un objectif : "A missions durables, emplois durables"

Aucun EVS, aucun AVS, actuellement en poste ne doit être renvoyé au chômage au 30 juin 2009.

De véritables métiers doivent être créés, avec un vrai statut, une vraie formation, un vrai salaire

La FSU s’est badressée à tous les syndicats et aux associations de parents d’élèves pour que la mobilisation soit la plus large possible.

La grève mode d’emploi


Pour les EVS, AVS

il n’y a pas à se déclarer ou avertir qui que ce soit dans l’administration. L’administration applique la règle du 1/30ème soit environ l’équivalent de 2 heures pour les CAE et de 3 heures pour les CAV

Pour l’ensemble des personnels (1er et 2nd degré), un préavis de grève a été déposé. qui couvre aussi bien les enseignants que les AVS, EVS, AE.

Pour les enseignants du premier degré, la négociation préalable a eu lieu le vendredi 29 à 18H entre le SNUipp-FSU et l’IA. Ne pas oublier de faire la déclaration préalable au plus tard samedi 6 juin à minuit (modèle sur le site du SNUipp).

Après discussion au sein des syndicats de la FSU, il a été décidé d’appeler à participer et soutenir cette grève.

Nous demandons que dans chaque école ou établissement qui va voir le contrat d’un-e- EVS ou AVS s’arrêter en juin, une délégation composée d’au moins 25% des membres de l’équipe participe à la grève et à la manifestation.

Nos collègues EVS AVS ne doivent pas se retrouver seuls dans cette action. Dans chaque établissement ou école, la solidarité de tous avec la mise en place d’une caisse de solidarité doit permettre une prise en charge collective des pertes financières.

Faire du 9 juin, une mobilisation importante et une opération médiatique.

Nous proposons de préparer un "mur de la honte" pour les grilles de la préfecture en affichant sous une grande banderole "l’éducation nationale licencie 350 de ses personnels"

· la photo agrandie en A3 du maximum de personnes qui vont être licenciées

· Et à côté un autre A3 avec l’identité de la personne, le nombre d’années de travail au sein de l’Education nationale, la liste des missions exercées, affiche signée par les collègues de l’établissement concerné. Des témoignages comme celui sur le site pourront être lus.

Une rencontre est demandée aux parlementaires. Nous leur remettrons les pétitions, motions et faux contrats CDI.

Le 27 mai, 80 personnes en manifestation et rencontre avec le SG de la préfecture


80 personnes EVS, AVS et collègues ont défilé de la maison des syndicats à la préfecture avec une bonne couverture médiatique.


Malgré un changement d’horaires de dernière minute, nous avons été reçus en audience par le Secrétaire Général de la préfecture.


La délégation comportait trois EVS . une AED (11 années d’emploi en qualité d’AVS, en CLIS), un parent de jeune handicapé et un représentant syndical (FSU)

Cette rencontre a permis d’afficher une nouvelle fois le bilan de l’ensemble des contrats :

· Les missions exercées (vie de l’école, aide administrative, aide à l’intégration d’enfants porteurs de handicap) sont utiles et indispensables pour les enfants, l’école, les enseignants.

· Le travail avec les enfants, au sein des établissements scolaires, nécessite durée, continuité, formation et qualité.

· Les services de l’Etat concernés (Education Nationale et pôle emploi), comme les collectivités support –le Conseil Général– n’ont pas assuré leur responsabilité en terme de formation et de suivi individuel.

· La fin des contrats est une gabegie financière, sociale et humaine. Le ministère affiche une indifférence totale pour ne pas dire mépris pour ses personnels. Au moment où le chômage repart fortement à la hausse, l’Education Nationale va ainsi se priver des compétences acquises par toutes ces personnes, fragilisant fortement et durablement le service public.

Il y a contradiction entre les objectifs gouvernementaux centrés sur une politique de l’emploi caractérisée par une rotation rapide sur les contrats aidés et les besoins et le fonctionnement du service public d’éducation.

Pour le SG de la préfecture, la région Pays de Loire a signé un nombre de contrats aidés faible comparativement aux autres régions. Il faut donc accélérer le rythme. Ce qui pourrait conduire par exemple à des contrats de 9 mois non renouvelables.

Cependant, le Préfet de Région a répondu à 2 demandes :

· l’aide aux collectivités employeurs sera de 90% pour toute la durée des contrats,

· tous les contrats seront conduits à leur durée maximum sans interruption en cours d’année.

Sur le terrain de la formation un accord associant Etat, région, collectivités locales, pôle emploi et le centre de formation de la fonction publique territoriale devrait voir le jour sous peu.

Sur la contradiction entre précarité et besoins de l’Education nationale, il a renvoyé la question aux parlementaires qui sont les seuls décideurs et responsables sur cette question.