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Avec ce gouvernement (et son ministre de l’Education), le pire est toujours possible.
A la veille des élections européennes, X. Darcos et N. Sarkozy viennent d’en rajouter dans les dérives sécuritaires avec portique de sécurité, fouille des cartables à l’ordre du jour. Que les faits de grandes violences, aussi dramatiques soient-ils, soient rarissimes importent peu à nos gouvernants. Qu’ils soient le plus souvent la conséquence d’actions de prévention, d’éducation, d’assistance et de soin défaillantes ne remet nullement en cause leur projet de casse des services publics.
Le sécuritaire participe de ce conditionnement général qui suscite la méfiance, brise les solidarités et évite de poser les questions essentielles. La violence sociale est une notion qui leur est étrangère.
Il y aura, en 2010, encore moins de fonctionnaires dans les établissements scolaires comme dans tous les services publics avec l’annonce de 34 000 nouvelles suppressions d’emplois. Le chômage des jeunes explose, les inégalités s’accentuent. Quel sens peut prendre l’appel au travail (et à l’ordre) pour un jeune dont l’avenir est bouché ?
Retisser des liens et remettre le monde à l’endroit. Créer des emplois et développer les services publics, outils de justice sociale en ces moments de crise (tous les services publics et pas seulement les forces de police !), c’est ce qui portent nos actions et nos aspirations. Le 9 juin avec les AVS EVS, le 13 juin avec toute l’interpro. Contre la politique de ce gouvernement.
Le bureau départemenentl de la FSU
Une carte postale unitaire et interpro à destination du Pdt de la République a été éditée. Faites-la signer massivement et rapportez-la le 13. Disponible à la section.
