COMMUNIQUE DE PRESSE

Les eurodéputé-es s’apprêtent à voter l’accord de libre-échange (le CETA) entre l’ UE et le Canada le 15 février prochain.

Le Parlement européen s’apprête à voter le 15 février le traité de libre-échange CETA entre l’UE et le Canada. De nombreuses et fortes mobilisations citoyennes partout en Europe, et notamment en France, ont montré les dangers que ce traité fait peser sur les consommateurs, les travailleurs, les citoyens en général pour les droits sociaux, économiques et environnementaux.

Reprenant les termes du CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’Homme), il pointe l’incertitude du CETA quant aux effets sur la croissance et l’emploi, le déficit démocratique et l’insécurité juridique, les menaces sur les droits et les acquis sociaux (droit du travail et droits syndicaux), l’effectivité des droits de l’homme, l’urgence climatique et environnementale (notamment la COP21), et la mise en cause du principe de précaution…

Le Collectif sarthois « Stop TAFTA-CETA » n’est pas opposé au commerce entre les Etats mais il rejette le contenu de ce traité et la méthode.

Il enregistre l’attitude positive des 78 eurodéputés et députés du PS, de EELV et du Front de gauche qui se sont clairement et publiquement déclarés CONTRE le CETA.

Il interpelle les députés PS sarthois (Mrs/Mmes Chauveau, Dubois, Karamanli, Le Foll et Tolmont) qui, dans leur totalité, se prononcent POUR, ainsi que les députés LR (Mrs Joulaud et Le Mener).

Même si le traité est voté par le Parlement européen le 15 février, l’action contre le CETA, loin de s’arrêter, devra encore être amplifiée et, d’ores et déjà, le Collectif « Stop CETA » pose comme exigence un débat et un vote par l’Assemblée nationale et le Sénat.

Collectif sarthois « Stop TAFTA-CETA »
Le Mans, le 8 février 2017