Ci après le lien vers le toitoriel que l’on trouve dans un article de Mediapart :https://www.eleves-sans-toit.fr/ressources/le-toitoriel/
Pour la FSU l’aide de l’état n’augmente pas à la mesure de l’augmentation de la grande précarité, et les discours d’auto-satisfaction des relais locaux (préfecture) ne modifient pas la réalité et l’inhumanité de la crise. Au contraire ces satisfecit laissent penser que les remontées nécessaires ne sont pas faites au niveau national. La place des associations, du militantisme, est donc déterminante pour déjouer des procédures qui ne répondent pas à la détresse, soit par aveuglement, soit pas cynisme. Ce que font les associations, comme orienter les un-es vers un point d’accueil de demandeur d’asile, les autres vers telle démarche administrative ou juridique … n’est pas fait par les institutions normalement en charge de cela.
Inacceptable pour la FSU qui poursuit au sein de RESF son action de terrain.
Un syndicat a-t-il sa place dans un tel combat? Oui, car pour les syndicats qui composent la FSU, la défense des métiers n’est pas dissociable de celle du droit à l’éducation dont doivent disposer tous les enfants sans exception. De façon plus globale, pour la FSU, la démarche syndicale ne prend sens que dans une pensée sociale, dans une démarche de transformation sociale, en l’occurrence pour une société qui refuse l’exclusion et l’inhumanité.
NB : n’hésitez pas à contacter la FSU72 ou RESF ou toute autre association membre du réseau, pour proposer, même modestement, une aide, un don, un investissement militant. Le collectif existe tant que des individualités s’impliquent. Il n’est pas immuable. Et pour l’heure, signez la pétition, soyons présent-es le 16 septembre à 17h30 à la Préfecture.