C’est un cortège fourni, FSU et FCPE en tête,à l’image de celui du 22 janvier qui a défilé de la place de la République à la Préfecture en passant par le quartier St Nicolas et l’avenue Mendès France.
<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD HTML 4.01//EN" "http://www.w3.org/TR/html4/strict.dtd">
Rentrée 2011 en Sarthe et dans l’académie
-
Ecoles
– 151 élèves 30 suppressions d’emplois 47 fermetures 12 ouvertures
Au plan académique, ce sont 77 emplois qui sont supprimés pour 360 élèves supplémentaires
-
Collèges
+ 147 élèves 19 suppressions d’emplois 15 créations 34 suppressions
-
LEGT
12 suppressions d’emplois 18 créations 30 suppressions
-
LP
2 suppressions d’emplois 7 créations 9 suppressions
-
Au plan démographique,
collèges, lycées et LP sont en hausse, + 4 199 élèves dans l’académie (la répartition par département n’est pas connue)
-
Bilan pour la Sarthe pour le 2nd degré
33 suppressions d’emplois 40 créations 73 suppressions
soit 30% des suppressions de l’académie
-
Au plan académique
94 suppressions d’emplois
-
Pour les administratifs :
25 suppressions d’emplois sur l’académie
Communiqué FSU : Pour une autre politique éducative !
Personnels de l’Education nationale, parents et jeunes ont manifesté partout en France aujourd’hui et notamment à Paris pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes prévues à la prochaine rentrée alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus. Ces suppressions conjuguées aux milliers de suppressions de ces dernières années et aux mesures et réformes néfastes imposées de la maternelle au lycée dégraderont encore les conditions d’apprentissage des élèves et celles de travail des personnels.
Nous sommes face à une politique à petite visée qui non seulement ne répond pas à une démocratisation nécessaire mais qui en plus redessine un système éducatif de plus en plus inégalitaire laissant sur le bord du chemin les élèves les plus en difficulté et ceux issus des milieux les plus défavorisés.
Le Ministre trompe l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins ». D’ailleurs la France est un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir !
Loin de l’objectif de 80% d’une classe d’âge au baccalauréat et de 50% au moins de diplômés de l’enseignement supérieur la politique éducative actuelle de ce gouvernement et les moyens consentis visent un recentrage sur une scolarité obligatoire limitée à 16 ans avec des exigences au rabais, pour un grand nombre d’élèves. Pourtant, les défis à relever pour assurer une société de la connaissance, démocratique, imposent de repenser des contenus d’enseignement riches, véritable culture commune, tout en menant une réflexion sur les pratiques d’enseignement et sur les conditions de scolarisation des élèves.
25 élèves par classe maximum dès la maternelle, mise en œuvre de dispositifs d’aide et de soutien aux élèves, possibilité de travail en petits groupes d’élèves, de dédoubler les classes dans certaines disciplines, temps donné aux personnels pour qu’ils puissent travailler ensemble, mise en place d’une réelle formation des enseignants&#
8230;.autant de chantiers que le Ministre doit ouvrir d’urgence !
La FSU propose au Collectif de se retrouver rapidement pour faire le bilan de cette journée et envisager les suites à y donner.
Elle s’engage pour sa part dès à présent à mener le nécessaire débat pour améliorer le fonctionnement du système éducatif et le démocratiser afin d’assure la réussite de tous les élèves. La FSU lance 500 débats partout sur le territoire et invite personnels, parents, jeunes, élus et citoyens à venir échanger, réagir, proposer, construire autour de ses « 20 propositions pour l’Ecole ».