La section des retraité-es FSU appelle au rassemblement du 31 janvier pour défendre les revendications communes, actifs-retraités, et celles spécifiques aux retraités.

Pas des privilégié-es

Les retraités ne sont pas des privilégié-es !

"-" 10% des 16 millions de retraités vivent sous le seuil de pauvreté (964 £/mois )

"-" 51% des retraités payent moins de 100 € d’impôts ou ne sont pas imposables.

Pensions / pouvoir d’achat

Surtout depuis la réforme Fillon de 2010, les pensions des nouveaux retraités sont en régression à cause du taux de remplacement plus faible et des décotes.

La pension moyenne en 2011, tous régimes confondus, est de 1216 €/mois.

Les pensions de réversion concernant beaucoup de retraité-e-s sont inférieures au seuil de pauvreté.

Ces dernières années, le pouvoir d’achat de tous a baissé du fait de l’augmentation du coût de la vie et en particulier des dépenses contraintes : logement, énergies, transports, assurances….)Ces dépenses représentaient 12,6% du budget des ménages en 1956, 27, 8 en 2010.

Selon l’INSEE, le niveau de vie des retraité-es a diminué de 1,1% entre 2009 et 2010. Des hausses sont déjà programmées en janvier : gaz + 2,4%, SNCF + 2,3%, EDF….

Santé

De plus en plus de personnes, parmi lesquelles des jeunes et des retraités, n’accèdent plus aux soins dont ils ont besoin, en conséquence de l’augmentation des consultations et des médicaments de moins en moins remboursés.

Pour financer les dépenses liées à la perte d’autonomie, une taxe de 0,3% sur les revenus imposables a été décidée. Alors qu’en 2011, 223,3 millions destinées aux personnes en perte d’autonomie n’ont pas été affectées parce que les crédits ont été gelés !

Les retraité-es revendiquent :

• la revalorisation des pensions

• l’augmentation du pouvoir d’achat pour relancer la consommation

• la suppression des hausses de la TVA et de la CSG

• la non application du prélèvement de 0,3%

• l’accès aux soins pour tous et remboursement à 100%

• une loi, avant 2014, sur la prise en charge de la perte d’autonomie par la solidarité nationale dans le cadre de la sécurité sociale

Des recettes nouvelles sont nécessaires et possibles :

• en instituant une réforme plus juste de la fiscalité, entre autre, en imposant d’avantage les grandes sociétés qui dégagent d’énormes profits

• en luttant contre la fraude fiscale (30 à 40 milliards d’euros )

• en taxant les transactions financières …..

Nous avons entendu la promesse de changement pendant la campagne présidentielle. Le président et le gouvernement doivent prendre en compte nos préoccupations et nos propositions.

Actifs et retraités, contribuons à transformer la société pour la rendre plus juste et plus humaine

TOUS ENSEMBLE LE 31 JANVIER