Mardi 31 août, jour officiel et donc symbolique du départ définitif américain de Kaboul, 300 personnes se sont rassemblées sur la place de la Préfecture du Mans. Ci-dessous le texte commun à de nombreuses organisations, conçu par la FSU, la CGT et la LDH, a été lu.
Les Rosies ont porté avec force, engagement, solennité, la question féministe par un texte et une chorégraphie posée sur l’air d’un « hymne des femmes » réécrit et adapté. Le texte est reproduit ci-dessous.
Puis RESF a souligné une inquiétante banalisation du pouvoir taliban dans une note de la Cour Nationale du Droit d’Asile. Le texte est reproduit ci-dessous.
Pour finir, moment d’extrême émotion, une petite dizaine de jeunes afghans a pris la parole, avec courage, affrontant la maîtrise nécessaire d’une langue qui n’est pas la leur, pour exprimer avec des mots forts les parents, ami-es, enfants, laissés derrière eux, menacés de mort, dont il n’ont pas de nouvelles.
Le rassemblement s’est terminé par un appel à mobilisation pour l’accueil de fait de toutes les réfugié-es afghanes et afghans, et, de façon plus large de tous-tes les réfugié-es, mais aussi, dans le contexte particulier d’hystérisation autour des idées de l’extrême droite, aux combats sociaux qui arrivent : 23 septembre, 5 octobre.
Le sort des réfugié-es n’est pas dissociable du risque politique majeur que constituerait l’accession au pouvoir du RN, ni même dissociable de la reprise d’idées xénophobes, racistes, par une large part de candidats à l’élection présidentielle y compris autoproclamés contre l’extrême droite.
Participer aux combats sociaux est aujourd’hui un impératif pour toute citoyenne et tout citoyen attaché-e aux valeurs de démocratie et de liberté.