Compte rendu de cette journée du 3 juin 2021.

Environ une cinquantaine d’AESH a répondu présent le matin, il y a eu beaucoup de témoignages sur la précarité, quelques questions. Puis nous avons décidé de pique-niquer. La pluie a décidé de s’inviter, mais n’a pas réussi à décourager les participant-es, et de nombreux-ses AESH et enseignant-es nous ont rejoint-es. A 14h, nous étions environs 300 (nous n’avons pas de chiffre de la police)…

Notre défilé a créé une véritable émotion. Une prise de parole a été tenue à la préfecture, puis chacun-e est reparti-e de son côté.

Isabelle Achart, Katia Brunet, Laurent Blancs, avons été reçu-es à la DSDEN par Mme Galeazzi Directrice Académique, Mme Riou Secrétaire Générale et Mme Poirier Inspectrice ASH.

Nous avons pu échanger sur le statut précaire des AESH, nous leur avons demandé de faire remonter nos demandes sur le plan de la grille indiciaire, qui a été réévaluée récemment mais insuffisamment.

Nous avons demandé qu’ils fassent le nécessaire quand à la régularisation de l’indemnité compensatrice de CSG.

Ne pas hésiter à contacter Mme Poirier pour avoir plus d’heures, il semblerait que cela puisse être accordé dans le second degré. (On demande à voir).

Pour elles, il est inacceptable que des AESH fassent autres choses que ce qui relève de leur mission (administratif, ménage).

Il n’y a plus de fiche de vœux parce qu’ils trouvent cela contre-productif. Il y a trop de retour négatif, mais il est toujours possible d’en faire la demande.

Ils essaient de mettre les AESH au plus près de leur domicile.

Les affectations auprès d’élèves se font par la DSDEN. Le chef d’établissement (responsable du PIAL) ne peut modifier qu’en cas d’absence, ou en cas d’élève difficile.

Pour l’administration les PIAL fonctionnent très bien. Ils ont eu un peu de mal à entendre que cela entraîne des dégradations des conditions de travail des AESH et surtout que nous ne constations pas la même chose.

Un autre point de désaccord important subsiste lorsque nous avons évoqué le sentiment de mépris ressenti par les AESH en raison de l’absence de statut officiel définissant clairement leur métier au sein de l’éducation nationale. Nous avons insisté, même s’ils ne voulaient pas l’entendre. Il est présent et nous nous devions de l’évoquer.

Par rapport au fonctionnement national elles expriment que nous avons beaucoup trop d’AESH individuel-les en Sarthe.

Nous sommes actuellement au nombre de 1021 sur la Sarthe.

Pour tout problème, ne pas hésiter à contacter Mme Poirier, elle nous a assuré répondre à chaque courrier ou courriel. Surtout n’oubliez pas de nous mettre en copie, cela nous permettra d’être informé-es de la situation et l’administration vous répondra plus facilement.

Nous avons aussi évoqué la pression hiérarchique qui reposait sur les AESH. Donc si jamais cela arrivait après la prise de contact, il y aurait matière à intervenir.

Nous avons obtenu un rendez-vous annuel après chaque rentrée scolaire pour faire remonter les dysfonctionnements (emploi du temps, nombre d’élèves, nombre d’établissements, missions non respectées, distance domicile-travail, quotité de travail, avenants abusifs…)

Ne restez pas isolé-es, contacter nous avant qu’il ne soit trop tard !!!

Isabelle Achart SNUIpp – FSU (isabelle.achart@ac-nantes.fr)

Katia Brunet SNES– FSU (katia.brunet@ac-nantes.fr)

Éric Demougin – FSU (fsu72@fsu.fr)