LARISSA est élève de petite section de la maternelle E. Cotton, elle est née en France il y a 3 ans.

Sa famille risque d’être expulsée vers l’Arménie !

LARISSA est élève de petite section de la maternelle E. Cotton, elle est née en France il y a 3 ans.

Sa famille risque d’être expulsée vers l’Arménie !

Ses parents sont d’origine arménienne, mais ils ne peuvent retourner en Arménie car le père de Larissa serait en danger de mort.

Ils ont vécu en Russie mais ils ont dû fuir parce qu’ils y étaient victimes de racisme et de racket.

La mère de Larissa est enceinte de 8 mois, elle n’a plus de famille en Arménie.

Malgré toutes les preuves qu’ils ont apportées pour être reconnus comme réfugiés, malgré une pétition signée par 200 personnes, malgré le parrainage par des élus et des citoyens, l’administration reste sourde et leur a adressé une obligation de quitter le territoire français.

Les expulser, c’est les condamner à un sort tragique.

Nous, parents d’élèves, enseignants, citoyens du quartier, membres d’associations, ne comprenons pas cette décision.

Nous demandons leur régularisation.


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"Manif

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Intervention de Magali à la fin de la manifestation du 16 février

On est des parents d’élèves, des personnes du quartier, des amis de la famille, des citoyens.

On se mobilise pour que la famille de Larissa puisse vivre sereinement, c’est-à-dire :

qu’ils obtiennent des papiers

qu’ils puissent travailler et ne plus s’angoisser en permanence,

qu’ils puissent élever Larissa et le futur bébé dans de bonnes conditions.

On est solidaire de cette famille et de toutes celles qui subissent également les conséquences de cette politique de rejet systématique de l’étranger.

Cette manifestation prouve qu’on est capable de réagir rapidement, tous ensemble, pour protester contre l’inadmissible.

On est solidaire et on le restera.

On ne sait pas quelle portée va avoir cette manifestation,

On souhaiterait bien sûr au plus vite une régularisation.

Mais on se dit aussi qu’avec les différentes procédures qui existent, cette situation incertaine

– vont-ils être expulsés ? vont-ils pouvoir rester ? –

cette situation peut durer longtemps.

Il va donc falloir rester mobilisés sur la durée.

Rester mobilisés, c’est garder le lien entre nous tous, continuer à élargir ce mouvement à d’autres citoyens.

Rester mobilisés, c’est aussi garder notre capacité de révolte, de rejet de l’injustice pour être prêt à intervenir quand ce sera nécessaire.


Peut-être aussi…

Malgré tout ce qu’on fait, peut-être qu’ils seront quand même expulsés.

Alors on le fera savoir, tous ensemble, pour que personne n’ignore comment on jette des personnes hors de ce pays, comment on brise des vies, comment on fabrique des veufs ou des orphelins.

Mais si on est là, c’est quand même qu’on y croit, qu’on pense que nos voix seront entendues, quitte à crier plus fort une prochaine fois.

On propose à ceux qui le souhaitent d’ajouter leurs coordonnées à la liste commencée la dernière fois.

On pourra continuer à se tenir informés.

Si certains veulent participer davantage aux actions, n’hésitez pas à vous faire connaître.