Alors que l’Assemblée Nationale votait la réforme des retraites, l’intersyndicale avait décidé d’aller à la rencontre des clients des banques … reportage photos…

Panneaux explicatifs pour les passants et les clients des banques


""



""



""



""



""

Et explications orales




""



""

Le gouvernement lui fait maintenant. Et pour certains c’est une affaire de famille, G. Sarkozy a déjà monté avec l’aide de l’Etat une société pour développer le marché juteux de la capitalisation.


""

Plus de 150 personnes ont manifesté devant les grandes banques de la place


""



""



""



""



""



""



""



""



""



""

Les collègues des MMA nous ont informé que G. Sarkozy était membre du conseil d’administration des MMA


""



""

Les bus de la setram, support publicitaire du nouveau spectacle le 28 octobre 9h30 au PCC




""



""

Et toujours sous l’oeil vigilant de la police qui hier a arrêté un dangereux manifestant qui avait mis un cure dent dans la serrure de la boîte aux lettres de la permanence de la députée F. Labrette Ménager


""

Sur le vif….

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD HTML 4.01//EN" "http://www.w3.org/TR/html4/strict.dtd">


Les fonds de pension à l’anglo saxonne sont peu développés en France. C’est d’ailleurs pour cela que le titre V de loi et son article 32 vise à "rationnaliser" et ouvrir plus grandes les portes de la capitalisation. Mais,, néanmoins ils existent bel et bien, notamment au travers de l’assurance vie : l’argent collecté dans ce cadre (42,9 milliards d’euros pour les trois premiers mois de cette année selon les assureurs) est en effet placé sur les marchés financiers par ce qu’on appelle les investisseurs institutionnels, banques et compagnies d’assurance, auprès desquels les français souscrivent un plan d’épargne. Ceci pour un "encours" total de 1283 milliards d’euros à la fin mars 2010.

Et L’Etat dépense plusieurs milliards d’euros par an en soutien à l’assurance-vie et aux "contrats de capitalisation" via des dispositifs de défiscalisation. C’est ce qui s’appelle une juteuse niche fiscale pour les couches moyennes et supérieures qui ont les moyens.

Les cadeaux fiscaux pour les riches particuliers et les entreprises accompagnent dans la logique néolibérale le refus de toute hausse des cotisations et le refus de tout assujettissement à cotisation sicale des plus value réalisées.

Défendre les retraites par répartition et remettre en cause ces aides à l’assurance-vie et de l’épargne capitalisation (totalement exonérée dans le cadre de l’impôt sur la fortune !) constituent un même combat et un élément clé de la lutte contre le capitalisme financier.

On a beaucoup parlé de la ruine des petits retraités américains ou anglais avec la crise économique. Mais il est aussi d’autres crises qui ruinent les retraités.

Du désastre écologique en Louisiane… à la capitalisation !!! (extrait d’un article)

Le désastre fait tache d’huile chez tous les actionnaires de fonds de pension qui misaient sur la redistribution généreuse de dividendes de la BP en oubliant que cela était possible grâce aux impasses faites sur la politique de sécurité environnementale pratiquées par le pétrolier britannique une fois qu’il avait décidé de « garantir » un sixième des revenus des retraités.

Et voilà que la City, mais aussi les retraités, le gouvernement mais aussi l’opposition travailliste, se mettent à blâmer le président américain qui, par sa politique « le pollueur sera le payeur », « s’attaque aux plus démunis, aux retraités, aux petits investisseurs » qui comptaient, pour arrondir leur retraite misérable voir inexistante, aux quelques sept milliards de livres de versement de dividendes du pétrolier. Le titre du Daily Telegraph (10/6/2010) résume la situation : « Barack Obama tient sa botte à la gorge des retraités britanniques ».

Pour revenir au désastre écologique qui, très logiquement dans ce système irrationnel, devient un désastre des pensions, nos retraités à qui on a vendu une pérennité de revenus grandissants, non seulement n’auront pas leurs dividendes mais ils sont techniquement solidaires de BP. En d’autres termes, ils assument aujourd’hui une baisse d’un tiers du capital de la compagnie, et demain, sans doute, ils paieront ses pertes. Ils seront aussi les dindons de la farce au cas d’une reprise par une autre compagnie pétrolière qui exigera, pour l’achat, une minimalisation des créances. Et si la faillite de milliers d’épargnants et de retraités n’est pas suffisante, l’Etat mettra la main à la poche.

En conséquence, les travailleurs anglais (mais pas seulement) se trouvent dans une situation surréaliste : ils s’obligent solidaires non pas des victimes du raz de marée pétrolier en Louisiane mais de ceux qui l’ont provoqué. En espérant de la sorte pouvoir manger demain.