⚠️ Des enfants à la rue au Mans ?
La FSU 72 en lien avec le RESF (Réseau Éducation Sans Frontières), mais aussi la LDH et la Cimade, œuvre à ce qu’aucun•e enfant ne soit à la rue, et ce depuis la mise en place du ministère xénophobe et raciste, intitulé « Ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire »
Or, chaque année notamment depuis l’élection d’Emmanuel Macron, des élèves de nos classes, de nos écoles, de nos villes, avec leurs familles, sont menacé•es d’être mis à la rue et/ou y sont jeté•es !
Cette situation est inacceptable et révoltante.
La République Française, 7e puissance économique mondiale, en capacité de dépenser des centaines de milliards d’euros pour « aider les entreprises » ne pourrait pas loger dignement les familles et les enfants sur son territoire ?!?
Tout cela relève de choix politiques qui privilégient le capital et la rentre aux droits humains fondamentaux.
Extrait du Toitoriel :
L’accès à l’hébergement d’urgence est un droit
En vertu du Code de l’action sociale et des familles, il appartient aux autorités de l’État d’assurer à toute personne sans abri un hébergement d’urgence.
La compétence de l’État en matière d’hébergement d’urgence n’exclut pas l’intervention du Département dans le cadre de sa mission de protection de l’enfance.
Le Département doit prendre en charge les femmes enceintes et les mères isolées avec leur(s) enfant(s) de moins de trois ans qui ont besoin d’un soutien matériel et psychologique, notamment lorsqu’elles sont sans domicile. Il doit ainsi disposer de structures d’accueil pour ces publics.
Le Département doit également assurer l’hébergement des enfants confiés aux services de l’aide sociale à l’enfance, notamment les mineur.e.s isolé.e.s.
Hors ces cas de figure, le Département met en œuvre une aide à domicile lorsque la santé, la sécurité ou l’éducation des enfants l’exigent. Cette prestation peut prendre la forme d’aides financières destinées à permettre temporairement l’hébergement des familles sans abri. Cependant, cette intervention du Département demeure supplétive.
Ainsi, le Département peut se retourner contre l’État s’il estime que cette prise en charge est due à un manquement de l’État au regard de son obligation légale d’assurer l’hébergement d’urgence des personnes sans abri.
Les communes sont tenues indirectement à une obligation de moyens. Elles peuvent satisfaire à cette obligation par la mise à disposition de locaux, la gestion de centres d’hébergement d’urgence ou encore la réservation d’appartements.
Les communes peuvent aussi mettre temporairement à l’abri les personnes en finançant des nuitées d’hôtel avant leur orientation dans une structure d’hébergement d’urgence par les services de la préfecture.
SARTHE