La situation budgétaire catastrophique de LMU résulte d’un double mécanisme injuste et irresponsable, qui frappe de plein fouet les personnels et les étudiant•es.
1. Un héritage de gestion désastreuse
L’université sort de quatre années de dérive : absence totale de vision stratégique, dépenses discrétionnaires inconséquentes, non pérennes et non financées. Le Budget Rectificatif (BR) 2025, bien que nécessaire pour éviter une sortie de route financière, a imposé des efforts colossaux à l’ensemble des personnels. Pourtant, le Budget Initial (BI) préparé offrait une perspective de retour à l’équilibre, à la fois soutenable, juste et transparente. Cette lueur d’espoir est aujourd’hui balayée par les dernières mesures non compensées transmises par la rectrice, une baisse de la dotation de l’État (SCSP) alors que les effectifs étudiants augmentent.
2. Des contraintes étatiques qui aggravent la crise
Les mesures budgétaires imposées par la Rectrice et le gouvernement ne font qu’exacerber cette précarité. Elles menacent directement l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) au sein de notre établissement, et, par ricochet, le droit fondamental des étudiant·es à un service public d’enseignement supérieur de qualité, ancré dans les territoires mayennais et sarthois, et accessible à toutes et tous sans discrimination.

Ce n’est pas seulement l’équilibre financier de LMU qui est en jeu, c’est le droit des étudiant•es à une université pour toutes et tous qui est directement attaqué. Cette situation appelle une mobilisation urgente pour défendre un modèle d’université émancipateur, solidaire et public.
SARTHE
