La situation des Palestiniennes et des Palestiniens, tant dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie, continue d’être une catastrophe politique, sociale, démocratique et humanitaire…

Depuis bientôt deux ans, les attaques et les crimes perpétrés le 7 octobre 2023 contre des civils israéliens ont été le prétexte à une série d’opérations militaires ayant conduit à une situation telle qu’une commission d’enquête de l’ONU elle-même qualifie de génocide depuis le 16 septembre dernier !

« La Commission estime qu’Israël est responsable du génocide commis à Gaza », a déclaré Navi Pillay, Présidente de la Commission. « Il est clair qu’il existe une intention de détruire les Palestiniens de Gaza par des actes qui répondent aux critères énoncés dans la Convention sur le génocide ».

De plus, le 22 septembre dernier, la France a reconnu officiellement l’État de Palestine. Avec 10 autres pays occidentaux (Royaume-Uni, Canada, Portugal, Australie, Belgique, Andorre, Malte, Luxembourg, Monaco et Saint-Marin), la République française s’est ajoutée à la liste des 147 États qui reconnaissaient déjà la Palestine, soit l’immense majorité des 193 membres de l’organisation.
Pour autant, sans sanctions internationales à l’encontre du gouvernement d’extrême droite au pouvoir en Israël et tant que la France notamment continuera de vendre des armes à un pays accusé de génocide, la situation des Palestinien·ne·s et notamment des Gazaou·i·e·s continuera de s’aggraver, constituant un immense crime contre l’humanité. Cette situation doit cesser sans attendre.

Les enquêteurs de l’ONU reprochent à Tel Aviv d’avoir commis des actes systématiques de violence sexuelle et sexiste, d’avoir directement pris pour cible des enfants, d’avoir mené des attaques systématiques contre des sites religieux et culturels, et d’avoir ignoré les ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ) […] Les opérations militaires israéliennes à Gaza, notamment le fait d’avoir tué et gravement blessé un nombre sans précédent de Palestinien·ne·s, d’avoir imposé un siège total, y compris en bloquant l’aide humanitaire.

C’est à l’aune de cette réalité que nos organisations, associations, collectifs appellent toutes les personnes habitant en Sarthe à se mobiliser le samedi 27 septembre en rejoignant le parvis de la gare du Mans pour 14h. Des prises de parole et une manifestation passant par la Préfecture de la Sarthe pour rejoindre ensuite le Palais de Justice du Mans s’organiseront autour des revendications communes :
Nous nous exprimerons face à l’urgence absolue :

  • d’un cessez-le-feu immédiat,
  • d’entrée massive de l’aide humanitaire,
  • de la création d’un couloir humanitaire,
  • de la justice et la paix,
  • de la libération des otages comme des prisonnier.ères politiques,
  • de la fin des livraisons d’armes par la France,
  • du respect du droit international !